Contenu de l’article
La Banque de Montréal a mis de côté davantage d’argent pour des prêts potentiellement douteux et des indemnités de départ, car elle absorbe Bank of the West pendant une période difficile pour les prêteurs régionaux américains.
La banque canadienne a gagné 2,78 $ par action sur une base ajustée au troisième trimestre fiscal, plombée par des résultats plus faibles de sa division américaine des particuliers et des entreprises. Les analystes interrogés par Bloomberg attendaient 3,13 dollars par action.
Contenu de l’article
La Banque de Montréal a finalisé l’acquisition de Bank of the West un peu plus d’un mois avant l’effondrement de la Silicon Valley Bank en mars, un événement qui a semé la panique dans le secteur bancaire régional et laissé certaines banques ouvertes à des coûts de dépôt et à des mesures réglementaires plus élevés.
La troisième plus grande banque du Canada a comptabilisé 492 millions de dollars de provisions pour pertes sur créances, soit près de 30 pour cent de plus que ce que prévoyaient les analystes. Une grande partie de l’évolution des pertes sur prêts concerne ses activités aux États-Unis. Le portefeuille de prêts de BMO est plus fortement pondéré en prêts commerciaux que certains de ses pairs, ce que les analystes avaient signalé comme un risque susceptible de peser sur les résultats.
« Nous continuons à générer des résultats financiers solides, reflétant la force, la diversité et la gestion active de nos activités dans un environnement en évolution », a déclaré mardi le directeur général Darryl White dans un communiqué.
La banque a payé 162 millions de dollars en indemnités de départ au cours du trimestre clos le 31 juillet. Elle a licencié du personnel de son unité BMO Marchés des capitaux en réponse au ralentissement du flux des transactions.
-
Les banques canadiennes offrent une surprise à la hausse
-
Les banques sont confrontées à un écart entre la pression climatique et la pression du marché
-
RBC réalise un excellent trimestre malgré les difficultés du secteur bancaire aux États-Unis
La marge nette d’intérêt, ou la différence entre ce qu’une banque gagne sur ses prêts et ce qu’elle paie pour son financement, était de 1,68 pour cent, soit 1 point de base de moins qu’au deuxième trimestre.
Les actions de la Banque de Montréal ont chuté de 7,1 pour cent depuis le début de l’année, pire que la baisse de 4,1 pour cent de l’indice composé des banques commerciales S&P/TSX.
Bloomberg.com