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Dans un communiqué jeudi, la banque a déclaré que son comité de politique monétaire, composé de neuf membres, avait décidé de relever son principal taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage pour le porter à 5%, son plus haut niveau en 15 ans.
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La décision a été quelque peu surprenante, la plupart des économistes prédisant une hausse plus faible d’un quart de point.
Mais les chiffres de mercredi ont montré que l’inflation au Royaume-Uni se maintenait de manière inattendue à 8,7%, alimentant les inquiétudes quant aux perspectives des prix. Il y avait eu des prévisions pour une baisse modeste à 8,4 %.
La hausse des taux exercera une pression supplémentaire sur les emprunteurs, en particulier les quelque 1,4 million de ménages au Royaume-Uni qui devront refinancer leurs prêts hypothécaires pendant le reste de l’année.
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Il s’agit d’une journée bien remplie pour l’action des banques centrales en Europe, y compris les décisions sur les taux de la Turquie, de la Suisse et de la Norvège.
Les banques centrales du monde entier, de la Réserve fédérale américaine à la Banque du Canada, ont rapidement relevé les taux d’intérêt pour faire baisser l’inflation, d’abord alimentée par les sauvegardes de la chaîne d’approvisionnement liées au rebond de la pandémie, puis à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.