La Banque CIBC s’attache à fournir aux développeurs actuels de nouvelles compétences plutôt que de rechercher à l’externe des talents dotés des mêmes capacités
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La Banque Canadienne Impériale de Commerce gère une pénurie de travailleurs technologiques en formant ses développeurs aux technologies à forte demande, notamment la blockchain et Microsoft Azure, pariant que de telles opportunités de croissance aideront le prêteur à conserver les travailleurs actuels et à attirer des talents extérieurs.
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La technologie devenant de plus en plus importante dans le monde de la finance, les banques canadiennes cherchent à embaucher plus de développeurs, mais elles font face à une concurrence accrue de la part des startups et d’autres entreprises. Cela se traduit par une augmentation des salaires et des taux de roulement, ce qui a incité le chef de la direction de la Banque Royale du Canada, David McKay, à faire de la lutte pour le talent l’une de ses principales préoccupations cette année.
« C’est probablement l’environnement le plus concurrentiel que j’ai jamais connu au cours de mes 30 années en TI », a déclaré le chef de l’information de la CIBC, Richard Jardim, lors d’une entrevue. « Nous avions l’habitude de rivaliser avec les banques et peut-être certaines grandes technologies – maintenant c’est comme si nous étions en concurrence avec tout le monde. »
Pour relever le défi, la CIBC, basée à Toronto, s’attache à fournir aux développeurs actuels de nouvelles compétences plutôt que de rechercher à l’externe des talents dotés des mêmes capacités. Par exemple, l’entreprise a formé 2 000 travailleurs – environ les deux tiers de ses développeurs – sur Microsoft Azure depuis que la Banque CIBC a conclu un accord pluriannuel en juillet pour faire du programme sa principale plate-forme cloud.
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Parmi ces employés, environ 350 ont passé des examens pour recevoir la certification Azure complète, un diplôme souhaitable dans le monde des technologies de l’information qui peut coûter jusqu’à 5 000 $ à recevoir, a déclaré Jardim.
La banque s’est également associée à la société de logiciels Ethereum ConsenSys pour former 450 techniciens à la technologie blockchain et participer à un hackathon pour créer des produits utilisant ces compétences. La banque travaille sur un programme similaire en informatique quantique pour l’année prochaine, a déclaré Jardim.
« Ce sont les nouvelles compétences en vogue et les technologies émergentes », a déclaré Jardim. « Lorsque nous investissons là-dedans avec des gens, cela semble définitivement retenir les talents, et cela attire également de nouveaux talents de savoir que nous nous concentrons sur ces choses. »
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Le PDG de CIBC, Victor Dodig, a signalé que son entreprise est en mode de croissance et qu’elle investira dans le personnel technique et les travailleurs de première ligne générateurs de revenus. La banque cherche à embaucher 700 à 900 technologues cette année, a déclaré Jardim.
Pourtant, le taux de roulement de la CIBC parmi les travailleurs de la technologie augmente, comme dans l’ensemble du secteur bancaire, a déclaré Jardim, refusant de donner des chiffres précis.
La CIBC voit les salaires des travailleurs de la technologie passer de 10 % à 40 % pour ceux qui possèdent certaines compétences, a déclaré Jardim. Parmi les spécialités les plus demandées figurent l’ingénierie cloud, l’intelligence artificielle, l’automatisation et l’ingénierie des processus, ainsi que l’expertise dans des technologies telles que la plate-forme Pega de Salesforce.com Inc., a-t-il déclaré. Il y a également eu des cas rares et extrêmes dans lesquels les travailleurs de certains créneaux cherchent à doubler leur salaire, a-t-il déclaré.
La pénurie de talents technologiques finira probablement par atteindre un «point de règlement», bien qu’il soit difficile de déterminer exactement quand cela peut se produire, a déclaré Jardim.
« Les gens peuvent commencer à réduire certains de leurs investissements », a-t-il déclaré. « Ensuite, le marché corrigera. »