vendredi, novembre 22, 2024

La Banque CIBC déclare que la Banque du Canada doit mettre fin à son resserrement quantitatif ou y remédier

Provoquer des distorsions sur les marchés de financement à court terme et augmenter le coût des emprunts

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La Banque du Canada doit mettre un terme à son programme de resserrement quantitatif ou corriger les distorsions sur les marchés de financement à court terme qui maintiennent les taux d’intérêt effectifs à un niveau élevé, selon les stratèges de la Banque Canadienne Impériale de Commerce.

La banque centrale du Canada a réduit son bilan depuis plus de deux ans, retirant les mesures de relance extraordinaires qu’elle avait mises en place pendant la crise de la COVID-19. Les actifs sont tombés à environ 273 milliards de dollars, contre un pic de plus de 570 milliards de dollars, car les responsables ont laissé les obligations inscrites à leur bilan arriver à échéance sans les remplacer, ce qui a asséché le système financier du pays.

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Pour les institutions financières canadiennes, cela signifie que les soldes de règlement (les dépôts portant intérêt utilisés comme moyen de paiement dans le système de paiement de grande valeur du Canada, appelé Lynx) disparaissent. Leur rareté a conduit à la thésaurisation, ont écrit Ian Pollick, Sarah Ying et Arjun Ananth de la CIBC dans un rapport aux investisseurs publié mercredi.

Pendant la pandémie, les entreprises ont échangé leurs obligations contre des soldes de règlement de la Banque du Canada dans le cadre de l’assouplissement quantitatif. Ces soldes sont censés être échangés librement, mais « trop peu de contreparties détiennent un montant disproportionné de réserves », affirment les analystes.

Depuis la fin février, près de 80 pour cent des soldes de règlement restants sont détenus par seulement trois institutions financières du pays, contre les deux tiers l’année dernière, selon une étude de la CIBC.

Cette concentration est l’une des principales raisons pour lesquelles les marchés de financement à court terme ne fonctionnent pas efficacement et contribue à la hausse des coûts d’emprunt, même si la Banque du Canada a commencé à réduire les taux d’intérêt.

Si rien n’est fait, le problème « risque d’aggraver la faiblesse de la demande globale » puisque les taux d’intérêt resteront effectivement supérieurs à l’objectif et étoufferont la croissance, ont déclaré les analystes.

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graphique des taux de repo
lnnr25pd[uc0s4)iq)pvthcp_media_dl_1.png CIBC, OSFI, Bank of Canada

The analysts added that if the central bank isn’t willing to wind down quantitative tightening, it needs to create penalties for firms that are holding on tightly to settlement balances.

Otherwise, the Bank of Canada will likely need to keep directly intervening in short-term markets — it did so regularly in January in the form of repo operations to push down borrowing costs. As of 12:30 p.m. in Ottawa on Wednesday, the central bank had conducted $9.2 billion in overnight repo market interventions that day, showing a resurgent need for its involvement.

The central bank conducts monetary policy by setting a target for the overnight lending rate, which has been at 4.75 per cent since officials cut rates in June. Overnight funding in the repo market is meant to stick close to that level.

However, the Canadian Overnight Repo Rate Average, known as CORRA, has detached from the Bank of Canada’s target. CORRA has settled at 4.80 per cent as liquidity in the repo market dries up. Earlier this year, funding markets faced similar distortions, and Corra was trading as much as seven basis points above the target for the overnight rate, raising questions about whether the central bank would be forced to end quantitative tightening earlier than expected.

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« Les décideurs politiques doivent choisir une voie décisive : ils ne peuvent pas travailler en tant que pacifistes sur le QT et en tant qu’activistes pour assurer la stabilité du CORRA par rapport au taux cible », a déclaré Pollick dans une interview.

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La banque centrale n’a pas encore montré de signes de ralentissement du resserrement quantitatif. En mars, le vice-gouverneur Toni Gravelle a réitéré que la Banque du Canada prévoyait de continuer à réduire son bilan jusqu’en 2025.

Bloomberg.com

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