La baisse des taux de la Banque du Canada donne aux Canadiens endettés des raisons d’espérer, selon un sondage

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De plus en plus de Canadiens endettés pensent que des jours meilleurs pourraient être à nos portes après qu’une baisse des taux d’intérêt et des données prometteuses ont amélioré leurs perspectives économiques, suggère un sondage de longue date auprès des consommateurs.

L’indice des perspectives des ménages (MHOI) de Maru Public Opinion révèle qu’un nombre croissant de personnes croient que l’économie canadienne s’améliorera au cours des deux prochains mois, augmentant de sept points de pourcentage pour atteindre 44 % de juin à juillet. Trente-huit pour cent des personnes interrogées estiment que l’économie va dans la bonne direction, soit une augmentation de cinq points de pourcentage par rapport à juin.

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Bien qu’une majorité demeure préoccupée par l’économie, les récents développements – y compris une deuxième baisse consécutive des taux de la Banque du Canada – ont changé la donne pour de nombreuses personnes, a déclaré Maru dans un communiqué de presse.

D’autres données ont probablement amélioré les perspectives des gens en juillet, notamment le ralentissement de l’inflation et un produit intérieur brut (PIB) plus fort que prévu. Le premier a ralenti à 2,7 % sur un an en juin, contre 2,9 % en mai 2023. Le PIB du mois de mai a augmenté de 0,2 % par rapport à avril, dépassant les estimations des analystes.

« Outre l’impact sur le dollar et les cents (de la baisse des taux), c’est un signal tangible aux consommateurs que les choses sont sur la bonne voie pour des jours meilleurs à venir », a déclaré John Wright, vice-président exécutif de Maru Public Opinion, dans le communiqué de presse.

La Banque du Canada a annoncé sa deuxième baisse consécutive de taux de 25 points de base le 24 juillet, quelques jours seulement avant que Maru ne mène son enquête mensuelle, du 26 au 29 juillet.

« Il est indéniable qu’il s’agit d’une bonne nouvelle pour ceux qui gèrent les renouvellements de prêts hypothécaires et les taux hypothécaires variables », a déclaré M. Wright.

De nombreux économistes ont mis en garde contre une « falaise hypothécaire », alors qu’un peu plus de la moitié des propriétaires qui ont contracté un prêt hypothécaire avant que la Banque du Canada ne commence à augmenter les taux en mars 2022 devraient renouveler à des taux nettement plus élevés.

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Le La Banque du Canada estime dans une analyse de novembre 2023, les personnes détenant des prêts hypothécaires à taux variable avec des paiements fixes pourraient voir ces derniers augmenter de 54 % au cours de la période de renouvellement allant d’avant mars 2022 jusqu’à la fin de 2027.

D’autres conclusions de Maru reflètent le piège hypothécaire dans lequel certains se trouvent.

Par exemple, 17 % des Canadiens ont admis qu’ils ne parviendraient probablement pas à rembourser leurs prêts importants ou leurs hypothèques, soit une hausse de 2 % par rapport à juin.

Bien que davantage de personnes soient optimistes quant aux perspectives économiques générales, elles sont toujours préoccupées par leurs finances personnelles : 23 % d’entre elles se sentent financièrement plus mal en juillet qu’en juin, soit une augmentation de deux points de pourcentage et « un signal de portefeuille indiquant que le coût de la vie, et non les changements dans la situation générale, compte davantage pour la plupart », a déclaré M. Wright.

De plus, un tiers des personnes interrogées ont déclaré qu’elles s’appuieraient sur les programmes gouvernementaux pour couvrir leurs frais (en hausse d’un point de pourcentage), 20 % ont déclaré qu’elles déménageraient dans une maison plus petite pour économiser de l’argent (en hausse de deux points de pourcentage) et davantage de personnes – 52 % – ont déclaré qu’elles s’inquiétaient de leurs finances personnelles (en hausse d’un point de pourcentage).

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Malgré les facteurs de stress quotidiens, l’indice des perspectives des ménages de Maru est passé de 86 en juin à 88 en juillet. Le chiffre de base de l’indice est de 100. Un résultat supérieur à 100 indique l’optimisme et inférieur à 100, le pessimisme. Maru établit son indice des ménages chaque mois en posant à un panel de personnes une série de questions sur l’économie et leurs perspectives financières au cours des 60 prochains jours.

Maru a interrogé un échantillon aléatoire de 1 531 adultes canadiens. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille a une marge d’erreur estimée (qui mesure la variabilité d’échantillonnage) de +/- 2,5 %, 19 fois sur 20.

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