Le marché du travail canadien montre de nouveaux signes de ralentissement, ce qui donne à la banque centrale une marge de manœuvre pour maintenir les taux stables la semaine prochaine.
Contenu de l’article
Le marché du travail canadien montre de nouveaux signes de ralentissement, ce qui donne à la Banque du Canada une certaine marge de manœuvre pour maintenir ses taux d’intérêt stables la semaine prochaine.
Les postes vacants ont légèrement diminué 1,2 pour cent à 753 400 en juin, contre 762 300 un mois plus tôt, leur plus bas niveau en plus de deux ans, a rapporté Statistique Canada jeudi à Ottawa. Le taux de postes vacants est tombé à 4,2 pour cent.
Contenu de l’article
Ces données démontrent que le marché du travail canadien se refroidit de manière ordonnée. La baisse de juin porte la diminution nette du nombre de postes vacants à 249 900, contre un record d’un million en mai 2022. Le taux de postes vacants a également suivi une tendance à la baisse depuis qu’il a culminé à 5,7 % à peu près au même moment.
Publicité 2
Contenu de l’article
Cela marque également un progrès par rapport à un indicateur clé suivi par le gouverneur Tiff Macklem et ses responsables alors qu’ils tentent de ralentir l’économie sans lui infliger de dommages inutiles.
Macklem a fait référence à la relation inverse entre le taux de postes vacants et le taux de chômage – connue sous le nom de courbe de Beveridge – dans un discours prononcé en novembre dernier, affirmant que des postes vacants record signifiaient que le taux de chômage n’aurait peut-être pas besoin d’augmenter aussi haut que les niveaux historiques le suggèrent afin de réduire demande excessive.
Avec une hausse modeste du chômage à 5,5 pour cent en juillet, contre 5,4 pour cent en juin, et une baisse du taux de postes vacants, la courbe de Beveridge indique que la pénurie de main-d’œuvre au Canada s’atténue à un rythme plus cohérent avec ce qu’on appelle un atterrissage en douceur, et la corrélation est en passe d’atteindre bientôt les niveaux d’avant la pandémie.
Les décideurs politiques ont fixé le taux du financement au jour le jour mercredi prochain. La majorité des économistes interrogés par Bloomberg s’attendent à ce qu’ils maintiennent les coûts d’emprunt de référence à 5 pour cent, et la plupart pensent que la banque centrale a fini de resserrer sa politique monétaire.
-
La Banque du Canada reste à l’écart
-
La chute des ventes au détail pourrait maintenir la banque en suspens
Publicité 3
Contenu de l’article
En juin, les baisses mensuelles les plus importantes des postes vacants ont eu lieu dans les secteurs de la finance et des assurances, de l’hébergement et de la restauration, ainsi que du secteur de la construction. Mais les postes vacants dans les soins de santé et l’assistance sociale ont rebondi, et le secteur a également connu la plus forte augmentation mensuelle de l’emploi salarié.
« Il y a eu des signes d’un relâchement des conditions du marché du travail » qui prolongent la récente tendance à la baisse des postes vacants, a déclaré Katherine Judge, économiste à la Banque Canadienne Impériale de Commerce, dans un rapport aux investisseurs. Elle a toutefois prévenu que les gains salariaux restent supérieurs à ce que Macklem souhaiterait.
commentaires
Postmedia s’engage à maintenir un forum de discussion vivant mais civil et encourage tous les lecteurs à partager leurs points de vue sur nos articles. Les commentaires peuvent prendre jusqu’à une heure pour être modérés avant d’apparaître sur le site. Nous vous demandons de garder vos commentaires pertinents et respectueux. Nous avons activé les notifications par e-mail : vous recevrez désormais un e-mail si vous recevez une réponse à votre commentaire, s’il y a une mise à jour d’un fil de commentaires que vous suivez ou si un utilisateur que vous suivez commente. Consultez nos directives communautaires pour plus d’informations et de détails sur la façon d’ajuster vos paramètres de messagerie.
Rejoindre la conversation