Kore-eda Hirokazu signale le retour au cinéma japonais avec « Monster » le plus populaire doit être lu Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

Kore-eda Hirokazu signale le retour au cinéma japonais avec "Monster" le plus populaire doit être lu Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

Kore-eda Hirokazu, le cinéaste d’auteur le plus reconnaissable du Japon, tourne son premier film au Japon depuis « Shoplifters », lauréat de la Palme d’or à Cannes en 2018, a annoncé vendredi le distributeur Gaga.

Intitulé « Monster » et maintenant en post-production, le film n’est également que le deuxième film de Koreeda à être scénarisé par un autre écrivain, Sakamoto Yuji, dont les crédits incluent le drame romantique à succès de 2021 « Je suis tombé amoureux comme un bouquet de fleurs ». (Son premier était le titre de 1995 « Maborosi », qui a été scénarisé par Ogita Yoshihisa comme une adaptation d’un roman de Miyamoto Teru.)

Le producteur principal est Kawamura Genki, dont les nombreux succès sont les succès au box-office animé de Shinkai Makoto, y compris le « Suzume » actuellement en sortie. Kawamura et Koreeda ont également collaboré sur la nouvelle série originale de Netflix « The Makanai: Cooking for the Maiko House », qui devrait sortir le 12 janvier 2023.

La distribution principale du nouveau film n’a pas encore été annoncée, mais une date de sortie du 2 juin 2023 a été fixée au crayon, avec Gaga et Toho distribuant conjointement.

Depuis la sortie de « Shoplifters », Koreeda a réalisé deux films à l’étranger : le film français « The Truth » de 2019 et le film coréen « Broker » de 2022. Ni l’un ni l’autre n’a fait beaucoup d’affaires au Japon, contrairement à « Shoplifters », qui a rapporté 33 millions de dollars localement en 2018. Le nouveau film, avec deux puissances de distribution derrière lui, promet un retour à la forme antérieure du réalisateur au box-office.

Kore-eda a fait preuve d’une voix inhabituelle au cours de l’année écoulée, exhortant l’industrie cinématographique japonaise à s’engager dans des réformes et des changements structurels. Lui et six autres réalisateurs appartenant à un groupe appelé Eiga Kantoku Yushi no Kai (traduction : Association volontaire des réalisateurs de films) ont lancé action4cinema/Coalition pour l’établissement d’un CNC japonais (A4C), une organisation à but non lucratif dédiée à la résolution des problèmes enracinés de l’industrie et militant pour la création d’un organisme similaire au CNC français.

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