KINSELLA : Pierre Poilievre ferait bien de ne pas exclure Justin Trudeau

L’ancien professeur d’art dramatique joue le rôle de premier ministre depuis 2015 et c’est le diable qu’on connaît

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Les sondages indiquent que les conservateurs de Pierre Poilievre ont légèrement baissé. Les libéraux de Justin Trudeau ont légèrement augmenté.

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Comment ça se fait? Dix raisons. Les conservateurs d’abord.

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1. Écart de capacité de Poilievre : Tous les dirigeants politiques qui ont réussi au Canada – Jean Chrétien, René Lévesque, Mel Lastman, Ralph Klein, Doug Ford – ont été sympathiques. C’étaient des HOAGS : Hell Of A Guy – on pouvait s’imaginer en train de prendre une bière avec eux. Ils ont été imparfaits et prêts à admettre leurs erreurs. Le nouveau chef conservateur ne fait pas cela. Et, comme l’a découvert le sondeur Angus Reid, à mesure que les Canadiens apprennent à le connaître, ils trouvent Poilievre « arrogant » et « peu sincère » – plus de 40 % d’entre eux.

2. Un pic trop tôt : Les conservateurs ont eu jusqu’à 15 points d’avance sur les Grits lors d’un récent sondage. C’est bien, mais ce n’est pas quelque chose que l’on souhaite voir se produire plus d’un an avant une élection. Vous voulez que cela se produise au cours de la troisième semaine de la campagne électorale. Comme dans la comédie, il en va de même en politique : le timing est primordial. Les conservateurs ont peut-être atteint leur sommet bien trop tôt.

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3. Coucou Pierre : En dehors de sa présence à un rassemblement pro-israélien ou de ses quelques tweets, le chef conservateur est resté pour l’essentiel silencieux sur certains des grands problèmes internationaux de l’heure : les guerres en Ukraine et à Gaza. Il reste concentré sur la crise de l’accessibilité financière. À un certain niveau, devenir moins une cible est une bonne politique. Mais parfois, être invisible semble aussi un peu timide. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Trudeau a été visible et beaucoup plus bruyant sur les guerres – et les Canadiens surveillent ces guerres de près.

4. Erreurs directes : Dans les rares occasions où les conservateurs ont pris position sur des questions internationales, ils ont commis des erreurs directes – comme dans le cas de l’accord de libre-échange entre l’Ukraine et le Canada. Poilievre a demandé à son caucus de voter contre l’accord parce qu’il « imposait » une taxe sur le carbone à la nation européenne assiégée. Trois problèmes : un, ce n’est pas le cas. Les Ukrainiens ont déjà une taxe carbone. Deuxièmement, Volodymyr Zelenskyy est venu au Canada en septembre, en partie pour faire pression en faveur d’un accord. Il le veut. Trois, qu’est-ce que c’est ? Poilievre veut-il diriger l’Ukraine aussi bien que le Canada ? Reste dans ta voie, Pierre.

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5. Choisir les combats médiatiques : L’échange irritable de Poilievre avec un journaliste mal préparé de la Colombie-Britannique alors qu’il mâchait une pomme a été un coup de circuit. Se battre occasionnellement avec les médias est une bonne politique, en particulier pour les conservateurs – la base en mange. Mais faire cela tout le temps, comme Poilievre a tendance à le faire, fatigue et ressemble parfois même à de l’intimidation. Quand près de la moitié des Canadiens vous trouvent déjà arrogant (voir ci-dessus), ce n’est pas bien.

6. Trudeau est le diable que nous connaissons : Le chef libéral, aussi détesté soit-il, est une personnalité connue. Ceux qui ne l’aiment pas savent pourquoi ils ne l’aiment pas. Ceux qui l’aiment – ​​un quart des électeurs – sont restés à ses côtés contre vents et marées. Cependant, Poilievre n’est pas encore pleinement défini dans l’esprit des électeurs. Et, à mesure qu’ils apprennent à mieux le connaître, certains n’aiment clairement pas ce qu’ils voient.

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7. Un gars a un plan climatique : Et l’autre non. C’est, plus que tout autre problème, ce qui a tué Erin O’Toole et Andrew Scheer auprès des jeunes électeurs : la conviction que Trudeau se soucie de l’environnement, et que les dirigeants conservateurs successifs ne le font tout simplement pas. C’est pourquoi un sondage Abacus a révélé cette semaine que la seule question politique qui fonctionne toujours pour Trudeau est l’environnement. La plupart des Canadiens croient que Trudeau a un plan vert, même imparfait. Et ce n’est pas le cas de Poilievre.

8. Le titulaire est l’ami de Trudeau : Qu’on le veuille ou non, il n’est pas difficile d’imaginer Justin Trudeau comme premier ministre – parce que c’est ce qu’il est depuis le 4 novembre 2015. En tant qu’ancien assistant spécial de Jean Chrétien, croyez-moi : le pouvoir réel – le mandat – confère du sérieux et du sérieux. crédibilité sur un leader. Être chef de l’opposition ne suffit pas.

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9. Audition pour le poste que vous souhaitez : … pas celui que vous avez déjà. Pierre Poilievre est un formidable chef de l’opposition. Il est dur à la période des questions, en comité et en mêlée. Oui. Mais il y avait un autre chef de l’opposition qui excellait aussi dans tout cela : Tom Mulcair. Alors, où est Tom Mulcair maintenant ? Parti, bébé, parti. Trudeau connaît le théâtre et les auditions, et il auditionne toujours pour le rôle de Premier ministre. Poilievre passe également des auditions pour le poste qu’il occupe déjà.

10. Trudeau a une plus grande base : Les électeurs conservateurs sont très motivés : voter, faire un don, s’impliquer. Les électeurs progressistes ne le sont pas – mais ils sont plus nombreux. Lorsque vous regroupez les votes libéraux et néo-démocrates, comme le fait clairement Trudeau avec sa coalition de l’Axe des belettes (TM), le côté progressiste offre un vote plus accessible. Et une partie de cela revient clairement à l’équipe Trudeau.

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Est-ce que tout cela signifie un désastre pour Pierre Poilievre et une autre victoire pour Justin Trudeau ? Bien sûr que non. L’évolution actuelle des sondages se situe, comme on dit, dans la marge d’erreur.

Mais Poilievre serait idiot d’exclure Trudeau.

Et Pierre Poilievre n’est pas un imbécile.

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