jeudi, février 6, 2025

Kingdom Come: Deliverance 2 : Pourquoi ma peur de ne pas avoir joué au premier RPG était infondée après une heure de jeu

Dans Kingdom Come: Deliverance 2, l’immersion commence avec Godwin, un personnage âgé, au cœur d’une bataille médiévale. Le joueur découvre l’histoire en rencontrant Henry et Hans, et peut façonner la personnalité d’Henry à travers des choix déterminants. L’introduction réussie permet de naviguer facilement dans l’intrigue, même pour les nouveaux venus. Les mécaniques de jeu, les tutoriels et les interactions enrichissent l’expérience, révélant progressivement le passé d’Henry tout en offrant une liberté d’action captivante.

Au commencement de Kingdom Come: Deliverance 2, je ressens une impression de dépaysement total. Plongé au cœur d’une bataille intense dans une forteresse médiévale, j’incarne Godwin, un homme d’un certain âge. Bien que son visage puisse évoquer des souvenirs chez les habitués du premier opus, je me sens comme un étranger dans cet univers RPG élaboré par Warhorse. Équipé d’une arbalète, ma mission est de neutraliser des archers qui menacent le mur frontal. La vue à la première personne m’immerge rapidement dans l’action, alors que je tire la corde de l’arc et vise un soldat ennemi. Rapidement, je me retrouve à frapper mes adversaires avec mon épée sur les créneaux et à escalader une échelle.

Rencontre avec le protagoniste

Tout à coup, la scène change, et je fais la connaissance de deux cavaliers – Henry, le protagoniste, et son ami Hans – qui discutent de leur voyage. Une légère inquiétude m’envahit : je me demande si je vais pouvoir suivre l’intrigue de cette suite récemment lancée. Je ne connais ni les personnages, ni leurs antécédents, ni la manière dont cette aventure s’imbrique avec celle des joueurs comme moi. Cependant, au fil de la première heure, Kingdom Come: Deliverance 2 montre que mes préoccupations sont infondées. Grâce à une introduction solide, le jeu réussit non seulement à me plonger dans l’histoire, mais aussi à m’orienter à travers les combats et les mécaniques RPG tout en reliant habilement les événements du premier jeu.

Bien que Henry soit un personnage principal avec un passé, j’apprécie la manière dont il reste un personnage en développement. Cela est dû à la liberté que j’ai de faire des choix qui façonnent sa personnalité dès le départ. Lors de ma première interaction avec un groupe de soldats à la recherche de bandits, je peux mettre à profit mes talents de persuasion. Face aux soupçons du leader, Kingdom Come: Deliverance 2 me présente diverses méthodes pour les convaincre de mes bonnes intentions, chaque réponse touchant à un aspect différent de la personnalité d’Henry.

Exploration des choix et des souvenirs

Que je veuille me présenter comme un héros ou semer la peur, ou même recourir à la tromperie, j’ai la liberté d’orienter le personnage d’Henry dès cette première conversation. En tant qu’adepte des RPG, c’est un aspect qui me ravit et me permet de m’identifier facilement à lui. Mon influence sur Henry se manifeste à chaque choix que je fais, que ce soit dans mes échanges avec Hans lors de notre chevauchée ou pour obtenir des saucisses du cuisinier Oates pour mon fidèle compagnon, Mutt. Les tutoriels intégrés, comme un entraînement à l’épée, me familiarisent avec les bases du combat. Assis autour du feu de camp, les discussions entre amis me permettent de mieux comprendre le passé d’Henry et d’y apporter ma touche personnelle.

Je suis convaincu que j’apprécierai davantage certaines répliques et références si j’avais joué au premier jeu, mais je ne me suis jamais senti perdu. Certes, une conversation ne peut pas tout expliquer, mais le jeu va au-delà pour les nouveaux venus. Après avoir été poursuivi par des soldats ennemis en sous-vêtements et avoir subi une chute, je fais une plongée dans la mémoire. Avec l’aide de Hans, des visions comblent les lacunes et révèlent les événements tragiques du passé d’Henry, explorés dans le premier opus. Encore une fois, j’ai la possibilité de réagir à ce que je vois, influençant ainsi la manière dont ces moments affectent le présent d’Henry.

Bien que la prise en main des commandes et du système d’inventaire puisse sembler délicate au départ, les tutoriels rendent l’expérience accessible. Après ma chute malheureuse, je me retrouve avec une ardoise vierge, ce qui offre une manière humoristique de redémarrer. Cela me permet d’apprendre à mes côtés sans me sentir submergé.

Bien que je me sois senti comme un poisson hors de l’eau au début, ce sentiment n’a plus d’importance. Henry, avec ses compétences à réapprendre et ses sous-vêtements comme seules possessions, est également en quête de redécouverte. Je suis impatient de découvrir les défis qui m’attendent et de voir où mes choix me mèneront, moi et mes bottes médiévales (une fois que je les aurai remises, bien entendu).

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