mercredi, février 12, 2025

Killing Floor 3 : le jeu coopératif à ne pas manquer en 2025

Killing Floor 3 propose une évolution prometteuse de la franchise avec des spécialistes dynamiques et captivants. Le système de classes, désormais appelé « spécialistes », offre des capacités uniques à chaque personnage, enrichissant l’expérience de jeu. Des mécaniques comme le Temps Zed ajoutent une dimension stratégique aux affrontements. Les nouvelles compétences, telles que celles du Ninja et du Tireur d’Élite, apportent une sensation de puissance et de satisfaction, rendant chaque rencontre engageante et divertissante.

Une Évolution Prometteuse de Killing Floor 3

Killing Floor est une franchise que j’ai toujours appréciée, mais sans jamais vraiment m’y attacher complètement. Cependant, après avoir passé quelques heures avec Killing Floor 3, il semble que cette dernière version pourrait transformer mon expérience de tireur coopératif en un jeu auquel je reviendrai de nombreuses années durant.

Cela dit, plusieurs éléments doivent s’aligner pour que cela se réalise. Le métajeu sera-t-il suffisamment captivant sur le long terme ? Une nouvelle concurrence viendra-t-elle distraire la communauté ? Et enfin, le soutien post-lancement sera-t-il suffisamment solide et durable pour garder les joueurs engagés ? Sur ce dernier point, je suis plutôt optimiste, compte tenu des nombreuses mises à jour apportées à Killing Floor 2 durant presque une décennie.

Des Spécialistes Captivants et Dynamiques

Les réponses aux autres questions ne se révéleront qu’après la sortie du jeu et nécessiteront un investissement de plusieurs heures pour être réellement évaluées. Néanmoins, ce que j’ai pu constater jusqu’à présent dans Killing Floor 3 constitue une base prometteuse et excitante, et j’ai hâte de passer plus de temps à y jouer.

Le changement le plus frappant, même avant de plonger dans une partie, concerne le système de classes. Le terme précédent, « avantages », était souvent déroutant, car il évoquait des compétences individuelles plutôt que des classes spécifiques. Désormais, ces classes sont appelées « spécialistes », un changement inspiré par des jeux comme Rainbow Six Siege. Chaque spécialiste est associé à un personnage unique, ce qui pourrait rendre la sélection d’une classe particulière un peu restrictive en termes de design. Cependant, le véritable défi réside dans le choix d’un spécialiste sans pouvoir profiter des capacités uniques des autres, qui sont toutes extrêmement divertissantes à utiliser.

Ces capacités fonctionnent sur un système de recharge, permettant leur utilisation à plusieurs reprises durant un match ; il suffit de bien évaluer le moment propice pour les activer, afin de ne pas se retrouver dans une situation difficile sans recours. Lors de ma première partie, j’ai choisi le personnage Firebug, Devlin, qui dispose d’une capacité appelée Wildfire, une attaque de zone qui frappe le sol. L’impact dévastateur de cette capacité, capable de gérer les ennemis derrière vous, s’est révélé incroyablement utile, me faisant me sentir comme un héros en sauvant mon équipe d’une situation délicate à plusieurs reprises.

Le gadget du Ninja, l’un des deux nouveaux spécialistes avec l’Ingénieur, s’est également révélé très amusant. Il s’agit d’un grappin qui vous propulse vers un ennemi pour infliger des dégâts, vous plaçant ainsi en position idéale pour commencer à frapper avec vos katanas. En plus de sa fonctionnalité, ce gadget permet d’éliminer les ennemis que vous croisez en chemin, ajoutant une couche stratégique à votre approche.

Initialement, le Ninja ne m’attirait pas particulièrement ; j’ai souvent trouvé que les armes de mêlée dans les jeux de tir ne sont pas à la hauteur, et cela m’inquiétait, surtout en termes de survie. Pourtant, à ma grande surprise, le Ninja pourrait bien être le spécialiste le plus divertissant. Tailler à travers les Zeds avec des katanas s’est avéré jouissif, et l’accès à des arcs et shurikens offre suffisamment de variété pour que je puisse parfois garder mes distances tout en restant efficace. Les shurikens, projetés rapidement, produisent un son métallique satisfaisant, me poussant à les utiliser chaque fois que l’occasion se présente.

Parmi toutes les capacités, ma préférée demeure sans conteste la Main de la Mort du Tireur d’Élite, qui fonctionne comme la flèche homing de Yondu dans l’univers Marvel. Lorsqu’elle est déployée, elle zigzague et élimine les ennemis plus rapidement que je ne pourrais les cibler moi-même. C’est un spectacle fascinant, non seulement pour son efficacité, mais aussi pour l’impact visuel qui projette les corps au sol, me rendant impatient de la réutiliser dès qu’elle est prête. Bien que cela puisse perdre de son charme après plusieurs parties, ma première expérience a été parmi les plus divertissantes que j’ai vécues dans un jeu vidéo.

Une grande partie du plaisir de la Main de la Mort réside dans le poids et l’impact de chaque attaque. Chaque tir offre une sensation de puissance, les Zeds réagissant de manière tangible aux impacts. Contrairement aux modes Zombies de Call of Duty, où les tirs semblent souvent décevants, Killing Floor 3 réussit à rendre chaque rencontre satisfaisante.

Le Temps Zed fait son grand retour dans Killing Floor 3, offrant une prévisibilité appréciable. Plutôt que de dépendre du hasard, un indicateur en haut de l’écran montre vos progrès vers son activation. Comme auparavant, cela ralentit le temps pour tous les joueurs, facilitant les tirs à la tête et permettant une réflexion stratégique. Les éliminations durant cette période prolongent la durée de l’effet, tandis qu’une petite fenêtre après la fin ne permet pas à vos éliminations de contribuer à votre prochain Temps Zed. Ce qui améliore encore cette mécanique, c’est la réaction dynamique des ennemis face à vos attaques, rendant chaque affrontement encore plus engageant.

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