Alors que les « compétences de performance de Trudeau étaient superbes, ses capacités de gestion et de communication interpersonnelle faisaient cruellement défaut »
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Je n’ai aucune compréhension intime des processus mentaux de notre premier ministre, mais si j’obtenais le genre de rétroaction sur mon rendement au travail qu’il reçoit, je prendrais certainement un moment pour une réflexion honnête.
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Selon un récent enquête par l’organisation Nanos, plus de la moitié des Canadiens veulent que Justin Trudeau se retire et laisser quelqu’un d’autre mènerait le Parti libéral aux prochaines élections, peu importe le moment. Presque autant pensent que le pays va dans la mauvaise direction.
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Un sondage Ipsos recueilli similaire résultats : la moitié du pays veut encore une autre élection cette année, même si nous en avons eu deux au cours des trois dernières années, et 54 % veulent qu’un autre chef libéral se batte.
Ce mois-ci verra un Nouveau livre de l’ancien ministre des Finances Bill Morneau, qui a quitté le gouvernement dans des circonstances malheureuses juste au moment où la pandémie a frappé, louant Trudeau comme un grand interprète mais un mauvais gestionnaire, son accent sur les gains partisans à court terme plutôt que sur une politique judicieuse et les avantages à long terme.
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Bien que ravi de se joindre au gouvernement Trudeau en 2015, Morneau écrit« Peu de temps après l’élection, j’ai réalisé que si ses compétences en performance étaient superbes, ses capacités de gestion et de communication interpersonnelle faisaient cruellement défaut. »
Faisant écho à des arguments similaires à ceux de Jody Wilson-Raybould, l’ancienne ministre de la Justice et procureure générale qui perdu son travail pour avoir refusé de se plier à des demandes qu’elle considérait comme contraires à l’éthique et peut-être illégales, Morneau dépeint Trudeau comme distant et isolé, enclin à émettre des diktats aux membres du cabinet plutôt que d’inviter le consensus, farouchement partisan et désireux de gagner des coups de poing à court terme qui produisent des résultats positifs , si éphémère, les gros titres. Il souffre, selon le livre, d’une « incapacité ou d’un manque d’intérêt à nouer des relations » avec « moi et, pour autant que je sache, le reste de son cabinet ».
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L’inquiétude de Morneau est que l’accent mis par Ottawa sur la popularité plutôt que sur la performance alimente une baisse prolongée de la capacité du pays à rivaliser avec ses rivaux, à maintenir une économie forte et à produire l’argent nécessaire pour payer ses programmes sociaux. En 2019 Canada abattre du top 10 dans un indice des pays les plus compétitifs au monde, et était tombé à la 14e place l’année dernière. L’Organisation de coopération et de développement économiques a récemment classé Le Canada est le dernier de 38 pays en termes de croissance économique par habitant et a prédit qu’il serait «l’économie avancée la moins performante de 2020 à 2030 et les trois décennies suivantes».
Comme on l’a souvent noté, nous avons un premier ministre qui s’est vanté autrefois de son manque d’intérêt pour la politique monétaire, a doublé la dette en seulement sept ans, a insisté il n’y avait « aucune analyse de rentabilisation » pour vendre du gaz naturel liquide à l’Allemagne – qui a dû faire face à un hiver glacial grâce à l’invasion de l’Ukraine par la Russie – seulement pour voir Berlin pancarte un accord de 15 ans avec le Qatar, et a accepté un programme dentaire à un coût potentiel de milliards de dollars uniquement pour obtenir l’appui temporaire du NPD pour le gouvernement libéral minoritaire.
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Rien ne prouve que tout cela ait eu un impact sur le plan de Trudeau de mener le parti aux prochaines élections, dont la date n’est pas entièrement sous son contrôle. Les partisans peuvent souligner que les Canadiens sont encore moins enthousiasmés par le chef conservateur Pierre Poilievre, dont la position est inférieure chez les hommes et inférieure chez les femmes. Morneau dit que les méthodes de Poilievre « sont en conflit avec presque toutes les valeurs politiques dont nous avons joui en tant que nation depuis plus de 150 ans ». Et tandis que les conservateurs peuvent mener les libéraux en globalement préférence des électeurs, cela est largement dû au soutien écrasant dans l’ouest du Canada, qui s’est avéré à plusieurs reprises insuffisant pour gagner des élections.
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Les probabilités semblent donc favoriser une autre course âprement disputée avec beaucoup de divisions et de problèmes de coin, suivie d’une autre minorité, libérale ou conservatrice, selon la façon dont la balle rebondit. Les Canadiens semblent trop fatigués de Trudeau pour lui accorder une majorité, et la mauvaise réputation de Poilievre en Ontario n’est pas synonyme de triomphe naissant.
Venant tout juste d’élire Poilievre, les conservateurs ne sont pas près de le larguer. Mais les libéraux devraient-ils être heureux de remettre à nouveau leur avenir entre les mains d’un chef dont la position est en déclin constant, dont le nombre de votes a diminué à chaque nouvelle élection, qui a suivi les conservateurs deux fois de suite à la fois en termes de vote populaire et de part du vote bulletins de vote, et dont le gouvernement lutte même pour des fonctions de base comme payer ses employés, faire fonctionner les aéroports et délivrer des passeports ?
Ils ont une alternative et des candidats potentiellement attractifs. Mais alors que les libéraux ont traversé de vilaines guerres de leadership dans le passé (voir : Chrétien contre Turner ; Martin contre Chrétien), le caucus complaisant d’aujourd’hui ne montre aucun soupçon de goût pour la rébellion. La décision reste donc au sommet, avec un leader qui, on l’a vu, est mal disposé envers les opinions qui troublent les siennes. Il n’est pas étonnant que l’OCDE et d’autres prévoient peu de chances que le Canada se hisse dans la liste des pays productifs et compétitifs.
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