mardi, janvier 21, 2025

Keir Starmer lance une enquête publique suite à l’incapacité de l’État à protéger trois jeunes filles victimes de l’assaillant de Southport

Une enquête publique sera menée pour comprendre les manquements de l’État dans la protection des jeunes filles face au terroriste Axel Rudakubana. Sir Keir Starmer a reconnu l’échec des autorités et a promis des réponses. Rudakubana, condamné pour meurtre, avait été signalé au programme anti-terroriste à plusieurs reprises. Des critiques émergent concernant le manque de transparence sur ses antécédents, avec des appels à la responsabilité et à une meilleure communication des autorités.

Enquête publique sur le cas de Southport

Une enquête publique sera lancée pour examiner comment l’État a « échoué à protéger les jeunes filles » face au terroriste de Southport, Axel Rudakubana, a déclaré Sir Keir Starmer aujourd’hui. Le Premier ministre a promis de ne laisser « aucune pierre non retournée » dans sa quête de réponses après que des informations ont révélé que le jeune homme de 18 ans, condamné pour meurtre, avait été signalé au programme anti-terroriste Prevent à trois reprises avant de passer à l’acte. Entre décembre 2019 et mai 2021, Rudakubana, alors âgé de 13 et 14 ans, a été approché par le programme de lutte contre l’extrémisme. Il avait également eu des interactions avec la police, le système judiciaire pour mineurs, les services sociaux et les services de santé mentale.

Réactions et promesses de responsabilité

Dans une déclaration, Sir Keir a reconnu que « l’État a échoué » dans son « devoir ultime » de protéger les enfants. Il a annoncé qu’un examen urgent de l’apprentissage de Prevent avait été commandé par le ministère de l’Intérieur pour comprendre pourquoi les cas de jeunes terroristes étaient régulièrement classés sans suite. S’exprimant pour la première fois depuis que Rudakubana a plaidé coupable aujourd’hui, le Premier ministre a exprimé ses pensées aux familles des victimes, en soulignant que « c’est un moment de traumatisme pour la nation » et que des questions cruciales demeurent sur les défaillances de l’État. Il a également fait part de son soutien à toutes les personnes touchées par ce crime atroce, en affirmant que « la nation pleure avec elles ».

Parallèlement, Nigel Farage a accusé Sir Keir de dissimuler des informations concernant l’identité de l’agresseur, alimentant ainsi des émeutes à travers le pays. Rudakubana avait été expulsé d’une école pour avoir apporté un couteau en classe et avait été orienté vers une unité spécialisée. Farage a dénoncé une « police à deux vitesses » et a critiqué le gouvernement pour son manque de transparence sur les antécédents de Rudakubana. D’autres voix, comme celle de Kemi Badenoch, ont également appelé à la vérité sur ce que les autorités savaient au sujet du terroriste, en insistant sur l’importance de répondre aux questions soulevées par cette tragédie.

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