dimanche, janvier 19, 2025

Keir Starmer : la fin de son idylle avec le public et les tensions qui s’intensifient

Le Parti travailliste, sous la direction de Sir Keir Starmer, traverse une période de réajustement marquée par des promesses déçues et un mécontentement croissant au sein de la population. Alors que Starmer excelle en campagne électorale, la gestion du gouvernement soulève des doutes. Les attentes d’un Nouveau Parti travailliste se heurtent à une réalité où les retraités et les entreprises se sentent trahis. Le manque de mesures concrètes sur des enjeux cruciaux comme l’immigration et la défense accentue cette désorientation au sein du parti.

Le Parti travailliste traverse une phase de réajustement qui a clairement remis Sir Keir Starmer dans son élément : la campagne électorale.

C’est durant ces périodes que Starmer montre des éclats de créativité et d’inspiration.

La campagne est son domaine d’expertise, là où il excelle véritablement.

En revanche, la gestion du pays, ce n’est pas vraiment son fort.

Le raz-de-marée en faveur du Parti travailliste repose sur deux idées fausses.

Premièrement, l’idée que le Parti travailliste ne peut pas faire pire que ses prédécesseurs.

Deuxièmement, la croyance que le gouvernement de Starmer serait un Nouveau Parti travailliste, modernisé, pro-business tout en ayant une conscience sociale.

Ces attentes semblent aujourd’hui complètement déraisonnables.

Ce que personne n’avait anticipé, c’est l’effondrement rapide de cette dynamique.

Alors que le Parti travailliste n’est au pouvoir que depuis un peu plus de cinq mois, on pourrait s’attendre à une période de lune de miel avec le public britannique, mais il semble que nous soyons déjà dans une phase de crise.

Le désespoir et le mécontentement sont omniprésents.

Les retraités, les agriculteurs, les grandes et petites entreprises se sentent trahis par ces socialistes d’antan qui prétendaient être différents.

Seuls les syndicats du secteur public, principaux soutiens financiers du Parti travailliste, affichent un certain contentement après avoir obtenu des augmentations de salaire supérieures à l’inflation.

Il existe également un sentiment de dégoût, notamment face aux mensonges éhontés du Parti travailliste concernant l’absence d’augmentation d’impôts pour les « travailleurs », comme si les entrepreneurs n’étaient pas des « travailleurs ».

Quant à la croissance économique, avec leur aversion pour le secteur privé, le Parti travailliste semble déjà compromettre notre économie.

Aucun membre du cabinet de Starmer n’a jamais dirigé ou lancé sa propre entreprise.

La seule croissance que l’on observe ici est celle de David Lammy.

Il n’est donc pas surprenant que Starmer souhaite faire un retour en arrière !

Le relancement ou le réajustement de Keir est surtout révélateur de ce qui a été omis.

En dépit des discours sur de nouveaux jalons et des objectifs, aucune mention n’a été faite concernant le contrôle de l’immigration, la gestion des prestations sociales ou la nécessité d’augmenter les dépenses de défense pour prévenir des conflits majeurs.

Il faut lui reconnaître un mérite : si le Parti travailliste parvient à construire 1,5 million de maisons et à réduire les délais d’attente du NHS, ils auront des raisons de mériter notre gratitude.

Cependant, le retour de Keir ressemble plus à des promesses habituelles de « confiture demain » qu’à des actions concrètes.

Le même jour où Starmer tentait de redynamiser son gouvernement, j’ai dîné avec un dirigeant d’entreprise déjà contraint de procéder à des licenciements à cause de l’augmentation des charges sociales imposées par le Parti travailliste.

Ce n’est pas uniquement Starmer. L’ensemble des cadres du Parti travailliste semble avoir une aversion pour les responsabilités élevées.

Est-il jamais venu à l’esprit de la Chancelière Rachel Reeves – qui se vante d’avoir « brisé l’un des derniers plafonds de verre », comme si trois femmes Premiers ministres conservateurs n’avaient jamais existé – que ses promesses de ne jamais augmenter les impôts sur les « travailleurs » étaient aussi douteuses que son parcours professionnel embelli ?

Un Parti travailliste désorienté

Le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères David Lammy a-t-il jamais envisagé qu’il aurait à traiter avec une administration américaine dirigée par Donald Trump lorsqu’il s’en prenait à lui sur Twitter ?

La Secrétaire aux Transports Louise Haigh, aux cheveux roses, a-t-elle réellement cru que sa condamnation pour fraude passerait inaperçue ?

On dirait que le Parti travailliste est totalement déconcerté par la réalité du pouvoir.

Il est douloureusement clair que cette situation ne leur convient pas.

Il n’est donc pas surprenant que Starmer, qui souhaite revenir à une époque plus simple, semble nostalgique de la facilité de l’opposition.

Mais Keir n’est plus sur le chemin de la campagne ; il est sur une route sans issue.

TIM MONTGOMERIE a été l’un des commentateurs conservateurs les plus perspicaces depuis des décennies. Cette semaine, Tim a décidé de rejoindre Reform UK.

Si les conservateurs ne sont pas alarmés qu’une voix réfléchie comme Montgomerie change de camp, ils devraient l’être.

Un chef-d’œuvre intemporel de Wham!

Le titre « Last Christmas » pourrait bien être le point culminant de la carrière de George Michael.

Bien qu’il ait composé d’autres chansons mémorables comme « Careless Whisper » ou « Everything She Wants », rien ne rivalise avec l’âme que véhicule son classique de Noël, accompagné d’une vidéo inoubliable.

« Last Christmas », écrit dans la chambre de son enfance, encapsule l’essence de George – romantique, désireux, empreint de nostalgie et d’une aspiration à la beauté.

Comment tous ces jeunes dans la vingtaine ont-ils pu se permettre des vacances à la montagne ?

Initialement conçu comme un contrepoint hivernal au morceau enjoué « Club Tropicana » de Wham!, « Last Christmas » a célébré ses 40 ans cette semaine.

Dès sa sortie en décembre 1984, il semblait enveloppé d’une magie festive, empli d’amour et de merveille, ce qui en faisait un standard dès la première écoute.

Dans n’importe quelle autre année que 1984, « Last Christmas » aurait sans aucun doute atteint la première place des charts. Cependant, il a passé cinq semaines à la deuxième place, empêché d’atteindre le sommet par « Do They Know It’s Christmas ? ».

Maintenant, Andrew Ridgeley…

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