Le chancelier de l’ombre, Mel Stride, critique sévèrement le gouvernement de SIR Keir Starmer, évoquant un « désordre » croissant en Grande-Bretagne. Il souligne une hausse inquiétante du chômage et une gestion économique défaillante, marquée par de lourdes taxes et un endettement similaire aux années 70. Les prévisions de croissance sont revues à la baisse, incitant des coupes budgétaires possibles. Rachel Reeves, tout en niant l’inévitabilité de nouvelles hausses d’impôts, admet la nécessité de réformes pour stimuler l’économie.
Le gouvernement de SIR Keir Starmer en difficulté
Le chancelier de l’ombre, Mel Stride, a vivement critiqué le gouvernement de SIR Keir Starmer, qualifiant la situation actuelle en Grande-Bretagne de « désordre » en seulement quelques mois. L’ancien ministre a pointé du doigt le bilan du Parti travailliste, faisant état d’une crise croissante depuis leur arrivée au pouvoir. Lors d’une interview avec le journaliste politique Harry Cole sur Talk, il a souligné que le chômage est sur le point d’atteindre des niveaux alarmants sous la supervision de Rachel Reeves.
Selon M. Stride, l’Office des responsabilités budgétaires (OBR) a révélé que les modifications apportées par le gouvernement actuel, y compris l’annulation des réformes précédentes, entraîneront une diminution des emplois. « Les prévisions montrent que le chômage continuera d’augmenter au cours des prochaines années, sans signe de rétablissement », a-t-il déclaré avec insistance.
Les conséquences économiques et les prévisions sombres
En outre, Stride a critiqué la gestion économique actuelle, affirmant que le gouvernement a imposé des taxes lourdes aux entreprises tout en empruntant à des taux qui rappellent les années 1970. Cette approche, selon lui, a conduit à une pression inflationniste croissante et à une hausse des taux d’intérêt, épuisant ainsi les ressources financières disponibles.
Alors que les Britanniques se préparent à une série de nouvelles hausses d’impôts, les prévisions de croissance ont été révisées à la baisse, poussant Rachel Reeves à envisager des coupes budgétaires de 14 milliards de livres. Avec un PIB prévu n’augmentant que de 1 % cette année, la possibilité de nouvelles restrictions budgétaires ou d’augmentations fiscales lors du prochain budget semble de plus en plus probable.
Lors d’une interview sur Times Radio, Reeves a été interrogée sur l’inévitabilité de ces mesures, mais elle a nié cette assertion tout en évitant de fermer la porte à d’éventuelles augmentations d’impôts ou coupes dans les dépenses cet automne. Elle a mis l’accent sur la nécessité de stimuler la croissance à travers des réformes.
Dans l’annonce de printemps, le chancelier a évoqué plusieurs mesures, y compris l’engagement de ne pas augmenter les impôts davantage, tout en visant à générer un milliard de livres supplémentaires par le biais de la lutte contre l’évasion fiscale. Cependant, l’OBR a réduit de moitié ses prévisions de croissance pour l’année suivante, suscitant des inquiétudes pour l’avenir économique du pays.