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À seulement une semaine de la reprise du Parlement, deux sondages dévastateurs montrent que le premier ministre Justin Trudeau affiche des taux de désapprobation presque sans précédent.
Les jeunes, qui ont joué un rôle clé dans la victoire électorale de Trudeau en 2015, se sont désormais rangés du côté des conservateurs à un rythme sans précédent depuis les années 1980. Un nouveau Enquête Abacus Data a constaté que les Millennials étaient près de deux fois plus susceptibles de voter conservateur que libéral. Et les conservateurs étaient même en tête parmi la jeune génération Z ; Les Canadiens âgés de 18 à 27 ans ont favorisé les conservateurs à un taux de 32 pour cent contre 24 pour cent pour les libéraux.
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Et selon de nouveaux chiffres de l’Institut Angus Reid, Trudeau a désormais un taux d’approbation de seulement 33 pour cent, contre un taux de désapprobation de 63 pour cent.
Il n’a été aussi impopulaire qu’une seule fois auparavant ; pendant une brève période en février 2020, lorsqu’il a été accusé d’une série de blocus ferroviaires et frontaliers anti-oléoducs. Juste avant la levée des blocages, un sondage lui donnait un taux de désapprobation de 64 pour cent.
La raison de ce changement est assez simple : les Canadiens sont frappés par des logements inabordables et une hausse du coût de la vie, et ils font plus confiance aux conservateurs qu’aux libéraux sortants pour résoudre ce problème.
Le sondage Abacus Data a révélé que « la hausse du coût de la vie » était de loin le problème numéro un pour les Canadiens de moins de 40 ans.
L’environnement et les changements climatiques, qui étaient l’une des principales questions du millénaire lorsque les libéraux sont arrivés au pouvoir, sont désormais rapidement relégués au second plan. Seulement 23 pour cent des Millennials ont cité le « changement climatique » comme l’un de leurs trois principaux enjeux politiques – le résultat le plus bas parmi tous les groupes d’âge.
Cela fait environ un an que Pierre Poilievre a pris la tête du Parti conservateur du Canada. Bien qu’il ait été relativement détesté par les non-conservateurs lorsqu’il a pris ses fonctions pour la première fois, les 12 mois intérimaires l’ont vu progressivement grimper au classement comme premier choix des Canadiens pour le poste de premier ministre.
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Selon un sondage de l’Institut Angus Reid publié jeudi, 32 pour cent des répondants ont désigné Poilievre comme leur choix préféré pour le poste de premier ministre, contre 17 pour cent qui ont déclaré qu’ils préféraient toujours Trudeau.
Ce même sondage Angus Reid a également révélé que le « coût de la vie » s’est hissé au premier rang incontesté des questions prioritaires pour les électeurs canadiens, l’environnement et le changement climatique tombant au quatrième rang derrière les « soins de santé » et « l’abordabilité du logement ».
Lorsque le Parlement a pris ses vacances d’été le 21 juin, les libéraux étaient à la traîne des conservateurs dans les sondages, mais les projections laissaient toujours Trudeau en position de remporter un autre gouvernement minoritaire lors de futures élections.
Ce calcul a également changé. L’été a donné lieu à des percées dans le soutien aux conservateurs en Ontario et dans le Canada atlantique, de telle sorte que le résultat le plus probable de toute élection future serait une majorité conservatrice.
Selon les dernières projections du site 338Canada, compte tenu des sondages actuels, les conservateurs obtiendraient une majorité de 179 sièges contre seulement 103 sièges pour les libéraux et 21 pour le NPD.
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