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À un certain niveau, Julie des loups est un livre sur la survie dans le désert. Une jeune fille esquimau, nommée à la fois Julie Edward (son nom américain) et Miyax Kapugen (son nom esquimau), s’enfuit d’un mariage planifié traditionnel qu’elle trouve intolérable. Elle se perd sur le vaste versant nord de la chaîne Alaskan Brooks, loin de la colonie la plus éloignée. Le long hiver arctique approche et Julie doit faire appel à toute son intelligence, ses talents d’esquimau et sa sensibilité à la nature pour trouver la nourriture et l’abri dont elle a besoin pour survivre. Près de son camp, elle découvre une tanière de loups et détermine qu’elle doit trouver un moyen de faire en sorte que les loups partagent leurs ressources avec elle si elle veut vivre.
Sur un autre plan, plus métaphysique, Julie des loups parle d’être perdu dans une culture. Julie s’enfuit du village esquimau en pensant qu’elle ira vivre chez son correspondant à San Francisco.
Son expérience seule dans la toundra avec les loups lui enseigne cependant la valeur et la beauté des manières esquimaudes.
Elle apprend à détester la civilisation moderne, qu’elle considère comme déconnectée du monde naturel. Elle abandonne l’idée de San Francisco et décide presque de vivre sa vie seule dans la toundra.
Une certaine ambivalence s’empare cependant d’elle et elle chemine vers l’établissement humain. Enfin, elle rencontre un autre couple esquimau et apprend d’eux que son père, Kapugen, qu’elle croyait mort, est non seulement vivant, mais un chef dans la ville voisine de Kangik. Son objectif change : elle ira vivre avec son père esquimau et pratiquera les anciennes coutumes qu’il lui a enseignées lorsqu’elle était enfant.
Mais quand elle y arrive, elle constate qu’il a fait des compromis et adopté certaines des méthodes modernes.
La tension narrative provient de deux sources majeures : la question pratique de la façon dont Julie survivra dans la toundra et la question philosophique de la façon dont elle résoudra le problème de son identité culturelle. Julie s’efforce, comme beaucoup de jeunes membres d’autres groupes ethniques, d’élaborer à un niveau très personnel une sorte de compromis entre l’ancienne culture qui définit son peuple et les valeurs et méthodes disparates de la société moderne.
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