Journées scolaires = Chemin-d’école


School Days est l’histoire de la première année d’école de l’auteur sur l’île caribéenne de la Martinique. Le petit garçon aspire à l’école, mais quand il y va enfin, il découvre que ce n’est pas ce qu’il espérait. À l’école, il est censé abandonner tout créole pour adopter la langue et la culture françaises, qui sont censées être la culture de ses « meilleurs ». Il a honte du créole. Finalement, son professeur abandonne tous ses élèves, sauf ses élèves préférés, traitant les autres avec un racisme non dissimulé. Le petit garçon ne parvient à survivre à ses années d’école qu’en découvrant sa passion pour les livres et la littérature.

Le petit garçon noir a envie d’aller à l’école pour ne pas être laissé de côté. Il a vu partir ses frères et sœurs aînés et souhaite les rejoindre. Sa mère lui achète un cartable pour le calmer et il utilise la craie qu’il contient pour dessiner partout dans le couloir commun de l’immeuble. Lorsqu’il arrive enfin à la crèche, le petit garçon est aux anges. Il découvre vite qu’il aime apprendre, chanter des chansons et réciter l’alphabet. Il adore faire plaisir à sa puéricultrice, Mam Salinière, en l’impressionnant par les choses qu’il a apprises.

Cependant, un jour, son frère aîné laisse échapper qu’il ne va pas dans une vraie école. Soudain, le petit garçon se sent à nouveau exclu et, à la grande consternation de sa mère, il recommence à mendier pour l’école.

Finalement, le souhait du garçon se réalise, mais il découvre vite que l’école n’est pas ce qu’il pensait. Les professeurs sont froids et peu solidaires, et il est censé parler français. On lui dit que la culture créole est barbare et qu’il doit la laisser derrière lui pour embrasser la culture française. Le professeur crie et fouette tous les garçons qui font des erreurs en français, et bientôt les élèves ont trop peur pour utiliser le français ou le créole. Ils gardent le silence en classe autant que possible. Il devient vite évident que le professeur a ses favoris et qu’il est sans vergogne raciste en les choisissant.

Il y a un garçon dans sa classe que le petit garçon admire. Big Bellybutton a un esprit de défi qui n’est jamais brisé, même par les intimidateurs de l’école. Un jour, Big Bellybutton apporte une tête de serpent à l’école pour effrayer les intimidateurs. Les professeurs sont consternés et Big Bellybutton est battu devant la classe par son père. Lorsque l’intimidateur attaque à nouveau, Big Bellybutton riposte et les deux s’en prennent après l’école. Le petit garçon admire le courage de Big Bellybutton et dit à sa mère qu’il est maintenant assez vieux pour marcher seul pour aller et revenir de l’école. Au fur et à mesure que le petit garçon explore la ville au fil de ses promenades, il prend conscience de l’engouement pour les billes qui s’est emparé des autres enfants. Il aime participer, même si cela signifie être puni par sa mère lorsqu’il rentre tard.

Tandis que les enseignants tentent de faire découvrir aux enfants les contes de fées européens et la culture française, dans la cour de récréation, Big Bellybutton leur parle de magie créole et de zombies. Lorsque les enseignants introduisent du lait en poudre venu de France pour tenter de lutter contre la « malnutrition », les enfants jettent leur lait dans les ruisseaux voisins en se racontant des histoires sur les ingrédients magiques créoles que les adultes doivent y mettre. Les enfants tentent d’utiliser la sorcellerie créole pour maudire leur professeur et croient qu’ils y sont parvenus lorsqu’il s’absente pour cause de maladie. Un enseignant suppléant arrive, qui essaie de leur parler de leurs racines africaines et de les rendre fiers d’être noirs. Les enfants ne comprennent pas plus sa vision du monde que celle de leur professeur normal.

Finalement, le professeur abandonne tous ses élèves sauf ses préférés. Big Bellybutton a également abandonné, et le petit garçon aussi, s’il n’avait pas découvert son amour des livres et de la littérature. Cela lui donne le dynamisme dont il a besoin pour rester attentif à l’école. Il est motivé par le désir de lire et d’écrire des livres un jour. Cette motivation est ce qui l’aide à survivre à ses années d’école.



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