Joly prépare une « politique étrangère arctique » alors que les tensions internationales montent dans le nord

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OTTAWA — La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, prépare une « politique étrangère arctique » visant à se préparer à une période plus tendue dans les relations internationales.

Joly a déclaré à Bloomberg News que cela impliquerait de travailler en étroite collaboration avec ses pairs de l’OTAN, notamment la Finlande et la Suède, qui ont récemment rejoint l’alliance militaire.

Son bureau affirme qu’il s’agit d’un document de politique étrangère et non de stratégie, contrairement au vaste plan publié par Joly concernant la région Indo-Pacifique.

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La nouvelle fait suite aux récentes visites effectuées par Joly à Stockholm et à Iqaluit pour rencontrer les premiers ministres territoriaux.

Les libéraux ont récemment nommé l’ancienne ministre Carolyn Bennett au poste d’ambassadrice au Danemark, un rôle qui, selon eux, était axé sur des relations plus étroites avec le Groenland.

La mise à jour de la politique de défense du gouvernement publiée en avril s’est fortement concentrée sur le nord, même si elle n’a pas atteint l’objectif de dépenses de l’OTAN pour les questions militaires.

Joly affirme que le document politique est nécessaire parce que la géopolitique dans la région a changé rapidement depuis une situation de « basse tension » qui a duré des décennies, ce qui signifie que de nouveaux partenariats dans les exercices militaires, le partage de renseignements et l’acquisition de matériel de défense sont nécessaires.

Les libéraux ont lancé un cadre politique pour l’Arctique et le Nord en 2019, axé sur la collaboration entre les juridictions sur des questions telles que l’éducation et les soins de santé, ainsi que sur les questions militaires. Joly suggère que ce document comportera un nouveau chapitre international.

Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, les États-Unis, la Finlande et d’autres États de l’Arctique ont publié de nouvelles stratégies visant notamment à limiter toute cooptation de territoires souverains, même si Moscou insiste sur le fait qu’elle n’a pas de telles ambitions.

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Recommandé par l’éditorial

Le Groenland a publié sa propre stratégie pour l’Arctique en février, qui comprenait la promesse d’établir une mission diplomatique à Ottawa. « Le Groenland encourage la création d’un consulat canadien au Groenland », peut-on lire dans le document politique.

Dans une analyse publiée la semaine dernière, le politologue canadien Marc Lanteigne a soutenu que le Canada devrait emboîter le pas et utiliser le bureau pour mieux coopérer sur les objectifs du Canada et de l’Europe visant à s’approvisionner en matériaux stratégiques nécessaires à un monde à faibles émissions de carbone au-delà de la Chine.

« La sécurité de l’Arctique canadien exigeant une coopération et une communication accrues avec les alliés de l’autre côté de l’Atlantique, le Groenland devrait être inclus dans ce dialogue étant donné sa situation au milieu (dans certains cas littéralement) de la myriade de problèmes de sécurité qui affectent actuellement le Grand Nord », a écrit Lanteigne. professeur à l’Université arctique de Norvège.

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