L’objectif vert a toujours été de fixer le prix de l’essence hors de portée des consommateurs canadiens
Contenu de l’article
Pour ce groupe bruyant et insistant de politiciens, d’activistes et de groupes d’intérêt qui poussent sans relâche le Canada vers un avenir coûteux à zéro émission nette, le moment du succès est arrivé. Mission accomplie! Et plus tôt que prévu. Le gaz passe par le toit. Les prix à la pompe sont si élevés que beaucoup de gens font des sacrifices importants juste pour faire le plein. Les familles annulent les vacances d’été en voiture. Hourra !
Publicité 2
Contenu de l’article
Alors pourquoi tous les longs visages baissés à Climate Crisis Central ? Le coût de l’essence dans le véhicule familial est devenu la problème économique et politique le plus important de 2022. Avec le prix de presque tout à la hausse, la douleur de l’inflation est la plus aiguë à la pompe. Supprimez l’essence du taux d’inflation actuel de 7,7 % au Canada et il tombe à 6,3 %.
Mais à mesure que cette crise de l’accessibilité énergétique s’aggrave, les mêmes personnes qui ont travaillé sans relâche pour faire grimper les prix de l’essence versent maintenant des larmes de crocodile sur le fait qu’ils sont si élevés.
Envisagez un joint lettre publié la semaine dernière par les chefs des partis verts provinciaux de l’Ontario, de la Colombie-Britannique, du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard appelant le gouvernement fédéral à prendre des mesures face à «l’augmentation fulgurante des prix de l’essence et du diesel». Les Verts veulent qu’Ottawa envoie des chèques à tous les consommateurs canadiens pour les aider à faire face à l’inflation galopante à la pompe, payée par une nouvelle taxe sur les sociétés pétrolières et gazières.
Publicité 3
Contenu de l’article
Il ne fait aucun doute que les Canadiens méritent une pause dans les prix exorbitants de l’énergie, mais les Verts sont le dernier parti auquel on devrait faire confiance pour l’offrir. Ils ont habituellement et avec enthousiasme soutenu des taxes sur le carbone plus élevées tout en s’opposant aux nouveaux pipelines et raffineries et en exigeant de plus grandes subventions financées par les contribuables pour les énergies renouvelables peu fiables et coûteuses. Il s’agit d’un ensemble de politiques délibérément conçues pour rendre la vie plus chère pour le Canadien moyen. Et maintenant que ça marche, ils exigent des chèques de remboursement pour atténuer le coup ?
Ce genre de tromperie ne se limite pas aux partis d’opposition verts. Le gouvernement du Québec a interdit toute exploration pétrolière et gazière dans la province et continue de contrecarrer les projets énergétiques qui traversent ses frontières. Cela contribue directement à la réduction de l’offre et, en fin de compte, fait grimper les prix. Pourtant, plus tôt cette année, la province a envoyé aux résidents 500 $ pour compenser les coûts énergétiques exorbitants que ces politiques ont contribué à créer.
Publicité 4
Contenu de l’article
Le ministre de l’Énergie de la Colombie-Britannique, Bruce Ralston, a déclaré en mai : « Je suis parfaitement conscient des répercussions de la hausse des prix, que ce soit sur les entreprises ou sur les ménages… Nous faisons ce que nous pouvons. À peine! La Colombie-Britannique a les prix de l’essence les plus élevés en Amérique du Nord en raison de la taxe provinciale sur le carbone de 50 $ la tonne, ainsi que de nombreuses autres taxes provinciales et municipales. À Vancouver, six niveaux de taxes représentent 38 % du prix à la pompe.
La politique du Canada en matière de changement climatique repose sur l’idée de rendre les combustibles fossiles de plus en plus chers. C’est tout l’intérêt de la taxe sur le carbone du gouvernement Trudeau, actuellement à 50 $ la tonne (ou 11 ¢/litre, plus TPS) et qui devrait atteindre 170 $ (ou 38 ¢/litre, plus TPS) d’ici 2030. Il en va de même pour le Norme sur les carburants propres — Canada’s deuxième taxe sur le carbone — prévue pour ajouter un autre 13 ¢/litre (plus TPS).
Publicité 5
Contenu de l’article
Les sous s’accumulent rapidement, ce qui oblige de nombreux ménages canadiens à payer des milliers de dollars de plus dollar pour l’utilisation courante de l’énergie.
-
Jack Mintz: Les vents changeants de l’Alberta pourraient aider à réparer «Broke Canada»
-
Matthew Lau : Ottawa devrait rester en dehors du secteur de l’étiquetage des aliments
-
Gwyn Morgan : Les conséquences désastreuses du mouvement vert
La hausse des prix de l’essence est également l’objectif implicite du défilé d’autres règles, réglementations et restrictions environnementales qui rendent délibérément aussi difficile que possible l’extraction, le raffinage et l’expédition des richesses pétrolières et gazières du Canada.
L’objectif vert a toujours été de fixer le prix de l’essence hors de portée des consommateurs canadiens. Les politiciens qui promeuvent ce programme pensaient vraisemblablement que le point douloureux serait suffisamment éloigné à l’avenir pour ne pas subir de conséquences directes de la part des électeurs incommodés par leurs plans révolutionnaires.
Publicité 6
Contenu de l’article
Mais maintenant, ces politiques intérieures de hausse des prix se sont heurtées à une multitude de calamités mondiales, notamment la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19, et le résultat a été une flambée de l’inflation dans le pays et dans le monde. Mais cette série d’événements malheureux n’est pas une déviation du plan à long terme, simplement son accélération.
Le jour du jugement arrivant beaucoup plus tôt que prévu, les politiciens et les militants qui ont travaillé si dur pour faire grimper les prix de l’essence courent maintenant aussi vite qu’ils le peuvent pour éviter les conséquences de leurs propres politiques. Ils devraient au moins avoir l’honnêteté et la bonne grâce de se tenir devant le public et d’admettre que c’est ce qu’ils ont toujours voulu. Les affirmations qu’ils sympathisent maintenant avec les consommateurs aux abois sont de la pure hypocrisie.
Les électeurs sont assez intelligents pour savoir qui les a aidés et qui leur a rendu la vie plus difficile depuis le début.
John Williamson est député conservateur de Nouveau-Brunswick-Sud-Ouest et président du Comité des comptes publics de la Chambre des communes.