mercredi, novembre 20, 2024

Joe Oliver : Résolution pour 2023 : il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi

Le Canada souffre à cause de grandes occasions manquées, de priorités malavisées et de politiques contre-productives

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Le Canada souffre à cause de grandes occasions manquées, de priorités malavisées et de politiques contre-productives. La preuve, une triste litanie d’échecs, est là pour tous. Mais cela n’a pas encore généré une volonté collective de corriger le tir et de faire mieux en tant que nation. Le public a été inondé de points de discussion gouvernementaux et médiatiques destinés à le convaincre que ses problèmes sont dus soit à des forces extérieures, soit à la poursuite d’objectifs louables, notamment en matière de climat. Par conséquent, de nombreux Canadiens, même s’ils ne sont pas satisfaits de leur sort actuel, sont en fait indulgents, même si le bon sens réclame un changement transformateur.

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Le bulletin First Reading du National Post a récemment détaillé certains des problèmes les plus épineux du pays. Plus de la moitié des Canadiens s’inquiètent de mettre de la nourriture sur la table, 60 % de pouvoir acheter de l’essence et 40 % de payer leur hypothèque ou leur loyer. Les temps d’attente pour voir un spécialiste après une recommandation ont atteint le chiffre alarmant de 27 semaines, comparativement à « seulement » neuf semaines en 1993. Plus de la moitié des jeunes Canadiens ont eu de la difficulté à accéder aux services de santé mentale. Le fait que seulement 20 % des jeunes trans et non binaires aient est positif, mais contraste avec la faible considération accordée aux jeunes hommes non trans et non binaires par le système médical.

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L’harmonie sociale a été minée par un Premier ministre enclin à calomnier des groupes dont il déplore les opinions et qui se concentre sur la politique identitaire et le racisme systémique, même si notre pays est un exemple de tolérance. Dans l’ouest du Canada, des politiques fédérales destructrices ont aggravé le ressentiment, menant à la loi sur la souveraineté de l’Alberta, très décriée par une élite laurentienne apparemment indifférente au double standard avec le Québec. L’influence internationale du Canada s’est estompée, ce qui n’est guère surprenant, puisque nous avons longtemps été un passager clandestin militairement. Maintenant, alors que nous pourrions faire une réelle différence pour les alliés européens qui ont désespérément besoin de gaz naturel, nous ne sommes pas en mesure de livrer.

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La débauche financière sans précédent d’Ottawa a exacerbé les pressions inflationnistes mondiales, généré des niveaux d’endettement record, trahi les promesses récentes de contenir les dépenses incontrôlables et imposé un lourd fardeau financier aux retraités, aux familles en difficulté de la classe moyenne, aux acheteurs d’une première maison, aux jeunes travailleurs et aux La prochaine génération. La vérificatrice générale Karen Hogan vient de découvrir un montant étonnant de 37 milliards de dollars en paiements de secours COVID qui pourraient avoir été immérités. Les taux d’intérêt devraient faire grimper les frais annuels de la dette à 53 milliards de dollars d’ici 2024, soit 8 milliards de dollars de plus que les dépenses militaires totales prévues. Cela devrait rappeler au gouvernement libéral qu’il ne peut emprunter son chemin vers la prospérité, même lorsque les taux d’intérêt sont bas — ce qu’ils ne sont plus. Une récession mondiale se profile en raison des hausses de taux par les banques centrales, y compris la Banque du Canada, qui tentent de ramener l’inflation à l’objectif de 2 %, mais sans succès jusqu’à présent.

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Pour justifier des dépenses énormes et des impôts punitifs, les Canadiens sont sans cesse bombardés d’alarmistes climatiques apocalyptiques dont le principal effet est de terrifier les enfants et de convaincre les crédules. Même si le Canada ne peut pas faire une différence mesurable sur le climat mondial, les libéraux s’obstinent à promouvoir un programme net zéro qui coûtera 2 billions de dollars d’ici 2050. Pendant ce temps, les émissions mondiales de GES continuent d’augmenter parce que très peu de pays suivent le mouvement, malgré leur vertu signale, et les pays en développement, qui génèrent les deux tiers des émissions mondiales, évoluent dans la direction opposée, les pays non membres de l’OCDE ayant atteint un record de consommation de charbon l’année dernière.

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L’Europe, qui fait face à sa pire crise énergétique depuis la Seconde Guerre mondiale, devrait être un récit édifiant pour les Canadiens. Le gaz naturel y est six fois plus cher que les factures d’électricité de l’USUK sont les plus élevées au monde, créant une pression pour un référendum sur le net zéro. L’Allemagne démantèle des éoliennes pour accéder aux mines de charbon. Selon le Daily Telegraph, la Suisse réfléchit à des propositions visant à limiter les trajets en voiture électrique afin de faire face à la pénurie d’énergie.

La crise de l’Europe est politique, basée sur la chimère que le vent et le solaire intermittents peuvent alimenter le continent sans combustibles fossiles. Le résultat a été la pauvreté énergétique, la sécurité nationale compromise, la désindustrialisation et le déplacement de la production de carbone vers d’autres pays – sans réduction des émissions mondiales nettes. Il existe des parallèles au Canada, qui souffre d’une occasion manquée de réduire les émissions en fournissant du gaz naturel à l’Asie et à l’Europe en remplacement du charbon et de financer des programmes sociaux essentiels comme les soins de santé et l’éducation. Pourtant, la plupart des Canadiens ne voient pas le lien entre la médecine de couloir et le blocage de la construction de pipelines jusqu’aux eaux de marée, empêchant ainsi la vente de pétrole et de gaz sur les marchés étrangers.

Les politiques libérales dérivent d’un mélange dysfonctionnel de socialisme, de progressisme, de réveil, de la Grande Réinitialisation et d’alarmisme climatique. Leur position par défaut est de donner la priorité au grand gouvernement sur l’économie, la science et le bon sens. Même si les électeurs ne voient pas à travers les messages du gouvernement, les politiques destructrices finiront par se répercuter. Malheureusement, beaucoup de souffrances inutiles auront été infligées d’ici là.

Joe Oliver a été ministre des Ressources naturelles et ministre des Finances dans le gouvernement Harper.

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