Les élections américaines, l’agonie des libéraux, la résistance croissante au changement climatique et la crise au Moyen-Orient vont transformer notre époque
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Partout dans le monde, quatre conflits politiques, environnementaux et militaires aux enjeux majeurs se profilent à l’horizon. Leurs conséquences auront une résonance bien au-delà des protagonistes immédiats.
Ici au pays, un gouvernement libéral à l’agonie se livre à des actes de désespoir qui font honte. Le premier ministre s’est servi de ses fonctionnaires pour réprimander publiquement son vice-premier ministre pour ne pas avoir embelli ses débâcles économiques et budgétaires. Puis, comme on pouvait s’y attendre, il n’a pas réussi à convaincre Mark Carney de monter à bord d’un navire en perdition sans canots de sauvetage. À moins que Trudeau ne quitte le navire tôt pour éviter l’anéantissement électoral, les Canadiens qui souffrent depuis longtemps devront attendre 15 mois pour être libérés des prix élevés, du logement inabordable, des dépenses prodigieuses, de la hausse des impôts, des déficits massifs, des réglementations intrusives, des politiques identitaires qui divisent, de l’idéologie woke aliénante, des tensions régionales, de l’humiliation internationale et de l’absence de leadership moral. Quelle que soit la date exacte à laquelle il prendra les rênes du pouvoir, Pierre Poilievre devra faire face à une tâche monumentale pour réparer les dégâts.
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Des événements extraordinaires aux États-Unis ont abouti à une course à la présidence extrêmement polarisée. À gauche, un libéral de la côte ouest s’est transformé du jour au lendemain d’un vice-président inefficace et impopulaire en une combinaison charismatique d’Obama et de Démosthène. À droite, le populiste sui generis MAGA a échappé triomphalement à une tentative d’assassinat et pourrait encore échapper à la militarisation du système judiciaire, ne serait-ce qu’en appel. Malgré ce que prétendent ceux qui souffrent du syndrome de dérangement de Trump, la démocratie américaine n’est probablement pas en jeu. Mais beaucoup de choses sont en jeu.
Par rapport à une présidence de Kamala Harris, un second mandat de Trump entraînerait : une baisse des impôts sur les sociétés et les particuliers ; une réglementation moins intrusive ; une position plus ferme sur la criminalité ; un meilleur contrôle des frontières ; davantage d’expulsions d’étrangers sans papiers ; des nominations conservatrices supplémentaires à la Cour suprême ; une armée plus forte ; une réaction plus musclée au terrorisme iranien et au développement nucléaire ; une réponse plus vigoureuse aux provocations chinoises et des droits de douane plus élevés sur les importations. Il entraînerait également un rejet ferme du wokisme, de la DEI, de l’intersectionnalité et de la théorie critique de la race, ainsi qu’un retrait des subventions vertes et une promotion enthousiaste du développement du pétrole et du gaz.
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Dans un tiers du monde, essentiellement occidental, les gouvernements dépensent des milliards de dollars pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles, qui, selon eux, sont à l’origine d’un réchauffement climatique qui constitue une menace existentielle pour l’humanité. Mais le catastrophisme climatique est aujourd’hui confronté à trois défis majeurs.
Premièrement, les électeurs se rebellent contre le fardeau financier écrasant des politiques vertes, ce qui pousse les responsables politiques à faire marche arrière, d’autant plus que les deux tiers restants des pays utilisent sans complexe le pétrole, le gaz et le charbon pour générer une énergie abordable et favoriser la croissance économique. Deuxièmement, en partie à cause de cela, les émissions mondiales atteint Les niveaux record enregistrés l’an dernier suggèrent que l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050 est pratiquement impossible à atteindre. Troisièmement, les données historiques et les événements du monde réel ne corroborent pas les tactiques de peur utilisées par les alarmistes du gouvernement et des médias grand public.
Le biais de récence et l’alarmisme des médias grand public ont convaincu bon nombre d’entre nous que les vagues de chaleur de cet été étaient sans précédent. Mais comparées aux 33 °C du mois dernier, la température la plus élevée à Toronto était de 41 °C en 1936, bien que 1911 ait été proche de 39 °C. Au total, 89 années individuelles depuis le début des relevés en 1841 ont été enregistrées. enregistré une température plus élevée que cette année. D’autres villes canadiennes affichent des chiffres comparables.
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Comme Bjorn Lomborg souligné La semaine dernière, le Wall Street Journal a publié un article qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, révèle que le nombre d’ours polaires a plus que doublé depuis les années 1960, que la Grande Barrière de corail australienne a atteint cette année une couverture corallienne record, que les petites îles du Pacifique sont stables ou en croissance, tandis que la chaleur modérée et extrême a tué moins de 10 000 personnes cette année (soit une baisse de 10 % sur la décennie), contre 152 000 personnes mortes à cause du froid modéré et extrême. Les gens finiront par reconnaître que l’épanouissement humain dépend d’une approche du changement climatique fondée sur des faits et des données plutôt que sur une pensée de groupe et des signaux de vertu.
Israël, seul État-nation au monde menacé par un véritable terrorisme génocidaire, est attaqué sur plusieurs fronts par l’Iran et ses mandataires. Alors que de nombreux pays affirment soutenir le droit d’Israël à l’autodéfense, ils le condamnent par réflexe pour les pertes civiles qui, bien que tragiques, sont inévitables car il défend sa souveraineté et protège ses citoyens. Un double standard mondial exige une « proportionnalité » en réponse à une invasion meurtrière et aux enlèvements du Hamas, aux plus de 20 000 roquettes tirées par le Hezbollah et aux 300 missiles et drones lancés par l’Iran. Parce que le suicide national n’est pas une option, alors qu’une apocalypse régionale est impensable, des conflits intermittents continueront jusqu’à ce qu’Israël vainque ses ennemis implacables, obtienne une paix durable avec des voisins consentants, ou les deux.
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Au cours des prochains mois, qui pourraient s’avérer des années, ces quatre confrontations vont transformer la politique, la culture, l’économie et la sécurité, tant ici que dans le monde entier.
Joe Oliver a été ministre des Ressources naturelles, puis des Finances, dans le gouvernement Harper.
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