Joe Oliver : les libéraux doivent abandonner l’activisme radical de Steven Guilbeault

Greenlash a commencé alors que les Canadiens ont commencé à comprendre le coût élevé et les faibles avantages de l’économie écologiste de commandement et de contrôle.

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Lorsqu’on lui demande comment il a fait faillite, un personnage du film d’Ernest Hemingway, The Sun Also Rises, répond : « Deux façons. Petit à petit, puis tout d’un coup. » Il parlait de la façon dont l’effondrement financier se produirait, mais il prédisait également l’avenir économique du Canada si Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, continue d’imposer sa folie destructrice aux Canadiens. Non seulement son extrémisme environnemental nous appauvrit, mais il porte atteinte à nos libertés démocratiques.

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Le gouvernement fédéral fustige la vision socialiste autocratique de Guilbeault : « Je suis un libéral et un fier socialiste », dit-il. dit à la Chambre des communes l’automne dernier – avec des propos alarmistes persistants sur une calamité prétendument imminente de conditions météorologiques extrêmes et de chaleur insupportable si les Canadiens ne se repentent pas de leurs manières pécheresses de rejeter du carbone.

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Mais tout n’est pas perdu, nous dit-on. Il y a la promesse rédemptrice d’un environnement sans carbone, que nous devons poursuivre de toute urgence, sinon la civilisation est condamnée (comme on nous l’a prévenu depuis 40 ans, c’est sur le point de se produire, même si, d’une manière ou d’une autre, ce n’est pas le cas). Guilbeault, qui dit il est entré en politique pour poursuivre son militantisme, ne s’attarde pas sur les coûts écrasants de ses politiques radicales, même s’il s’ouvre parfois sur la manière dont elles transformeront nos vies. Récemment, il a donné aux pauvres mortels un aperçu d’un avenir sombre.

À Montréal, il a proclamé que les infrastructures routières existantes « sont parfaitement adéquates pour répondre aux besoins que nous avons » – « parfaitement adéquates » n’étant pas une expression que les Montréalais utilisent habituellement pour décrire leurs rues défoncées et chroniquement en réparation. Les gens raisonnables peuvent débattre de la question de savoir si Ottawa devrait continuer à financer de grands projets routiers. Mais prétendre que nos routes sont adéquates démontre une indifférence épouvantable à l’égard des défis quotidiens des Canadiens, de l’état déplorable de nos systèmes de transport et de la pression croissante de l’immigration massive et des véhicules électriques subventionnés. Là encore, l’agenda caché de Guilbeault pourrait être de désindustrialiser le Canada, ce qui, même lui-même, doit comprendre qu’il s’agit d’un tueur de voix certain.

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Ajoutez à sa liste de souhaits verts : des villes de 15 minutes, des limitations de l’agriculture, des régimes alimentaires restreints, la criminalisation des actions et des plaidoyers qui s’écartent des récits climatiques ordonnés et bien sûr l’élimination délibérée et calamiteuse de l’industrie des combustibles fossiles.

Alors qu’il s’en prend au mode de vie des Canadiens, Guilbeault pourrait chanter dans la Mélodie du bonheur : « Des paquets de papier brun attachés avec des ficelles/des insectes pour le petit-déjeuner (débarrassés de leurs piqûres)… Ce ne sont que deux de mes choses préférées. » Ce que la plupart de son public captif entend, c’est une cacophonie annonçant la privation.

Le Forum économique mondial nous veut « donner aux insectes le rôle qu’ils méritent dans nos systèmes alimentaires » en proposant une solution respectueuse de l’environnement à une crise alimentaire imminente. Dans les années 1970, le Club de Rome prévoyait également une famine massive. Alerte spoiler : cela ne s’est pas produit. Tant que nous ne sommes pas tous obligés de manger dans un Prix ​​fixe menu préparé par des entomologistes, je dis chacun à son goûtmême si je doute que le premier ministre se gave de sauterelles, de termites et de vers de farine à Rideau Cottage.

L’alarmiste en chef et son patron ne cessent de nous répéter ce que nous devons faire pour éviter une calamité mondiale, mais ces efforts sont vains, comme les gens le comprennent de plus en plus. Les deux tiers des émissions proviennent de pays clairement déterminés à utiliser les combustibles fossiles pour développer leur économie et sortir leur population de la pauvreté extrême. L’autre tiers vient de pays déjà développés où la résistance populaire oblige à un retrait rapide des promesses de zéro émission nette. «Les agriculteurs sont en révolte et les politiques climatiques européennes s’effondrent. Bienvenue à l’ère du « greenlash » » lit » titre le Guardian.

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Face à ce tsunami social, le secteur des entreprises commence à se retirer des politiques qui désavantagent ses investisseurs. La semaine dernière, JPMorgan Chase et les investisseurs institutionnels BlackRock et State Street Global Advisors (avec plus de 12 000 milliards de dollars sous gestion) annoncé ils abandonnent ou réduisent leur participation à une immense alliance climatique des Nations Unies.

Il n’existe aucune bonne raison éthique ou pragmatique de bouleverser la société, de nuire à l’économie, de nuire aux pauvres, d’affaiblir notre position internationale, de refuser la vente d’énergie à nos alliés qui en ont besoin ou de devenir nous-mêmes plus vulnérables dans un monde de plus en plus dangereux.

Selon un sondage Nanos réalisé fin janvier, seulement 3 pour cent des Canadiens croient que Justin Trudeau est le meilleur moyen d’augmenter les chances du Parti libéral de remporter les prochaines élections. Seulement six pour cent pensent qu’il devrait maintenir ses priorités politiques actuelles. Les Canadiens en ont manifestement assez du socialisme autocratique.

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Le radicalisme impénitent de Steven Guilbeault, encouragé par le premier ministre, pousse les libéraux vers l’oubli électoral. Les idéologues seraient peut-être prêts à couler avec un navire en perdition en chantant l’Internationale. Mais les grands du Parti libéral et les agents des coulisses préfèrent se concentrer de manière plus impitoyable sur le pouvoir. Il est probablement trop tard, mais restez à l’écoute des reculs libéraux majeurs et des tumultes politiques.

Joe Oliver a été ministre des Ressources naturelles, puis ministre des Finances du gouvernement Harper.

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