Jeu compulsif


causes

Le jeu compulsif commence le plus souvent au début de l’adolescence chez les hommes et entre 20 et 40 ans chez les femmes.

Les personnes atteintes de jeu compulsif ont de la difficulté à résister ou à contrôler l’impulsion de jouer. Le cerveau réagit à cette impulsion de la même manière qu’il réagit à une personne dépendante à l’alcool ou à la drogue. Bien qu’il partage les caractéristiques du trouble obsessionnel-compulsif, le jeu compulsif est probablement une condition différente.

Chez les personnes qui développent le jeu compulsif, le jeu occasionnel conduit à une habitude de jeu. Les situations stressantes peuvent aggraver les problèmes de jeu.

Symptômes

Les personnes atteintes de jeu compulsif ont souvent honte et essaient d’éviter de faire connaître leur problème à d’autres personnes. L’American Psychiatric Association définit le jeu pathologique comme ayant au moins 5 des symptômes suivants :

  • Commettre des crimes pour obtenir de l’argent pour jouer.
  • Se sentir agité ou irritable en essayant de réduire ou d’arrêter de jouer.
  • Jouer pour échapper à des problèmes ou à des sentiments de tristesse ou d’anxiété.
  • Jouer de plus grosses sommes d’argent pour essayer de récupérer les pertes passées.
  • Perdre un emploi, une relation, une éducation ou une opportunité de carrière à cause du jeu.
  • Mentir sur le temps ou l’argent dépensé pour jouer.
  • Faire de nombreuses tentatives infructueuses pour réduire ou arrêter de jouer.
  • Besoin d’emprunter de l’argent en raison de pertes de jeu.
  • Besoin de jouer de plus grosses sommes d’argent pour ressentir de l’excitation.
  • Passer beaucoup de temps à penser au jeu, comme se souvenir des expériences passées ou des moyens d’obtenir plus d’argent pour jouer.

Examens et tests

Une évaluation psychiatrique et des antécédents peuvent être utilisés pour diagnostiquer le jeu pathologique. Outils de dépistage tels que Gamblers Anonymous 20 Questions www.gamblersanonymous.org/ga/content/20-questions peut aider au diagnostic.

Traitement

Le traitement des personnes atteintes de jeu compulsif commence par la reconnaissance du problème. Les joueurs compulsifs nient souvent qu’ils ont un problème ou qu’ils ont besoin d’un traitement.

La plupart des personnes atteintes de jeu pathologique ne sont traitées que lorsque d’autres personnes font pression sur elles.

Les options de traitement comprennent :

  • Thérapie cognitivo-comportementale (TCC).
  • Groupes d’entraide, comme Gamblers Anonymous. Joueurs Anonymes www.gamblersanonymous.org/ est un programme en 12 étapes similaire aux Alcooliques Anonymes. Les pratiques utilisées pour traiter d’autres types de dépendance, comme la consommation de substances et la consommation d’alcool, peuvent également être utiles dans le traitement du jeu pathologique.
  • Quelques études ont été faites sur les médicaments pour traiter le jeu compulsif. Les premiers résultats suggèrent que les antidépresseurs et les antagonistes des opioïdes (naltrexone) pourraient aider à traiter les symptômes du jeu pathologique. Cependant, on ne sait pas encore quelles personnes réagiront aux médicaments.

Pronostic des perspectives

Comme l’alcoolisme ou la toxicomanie, le jeu pathologique est un trouble de longue durée qui a tendance à s’aggraver sans traitement. Même avec un traitement, il est courant de recommencer à jouer (rechute). Cependant, les personnes atteintes de jeu pathologique peuvent très bien s’en sortir avec le bon traitement.

Complications possibles

Les complications peuvent inclure :

  • Problèmes de consommation d’alcool et de drogues
  • Anxiété
  • Dépression
  • Problèmes financiers, sociaux et juridiques (y compris faillite, divorce, perte d’emploi, séjour en prison)
  • Crises cardiaques (dues au stress et à l’excitation du jeu)
  • Tentatives de suicide

Obtenir le bon traitement peut aider à prévenir bon nombre de ces problèmes.

Quand contacter un professionnel de la santé

Appelez votre fournisseur de soins de santé ou votre professionnel de la santé mentale si vous pensez avoir des symptômes de jeu pathologique.

La prévention

L’exposition au jeu peut augmenter le risque de développer un jeu pathologique. Limiter l’exposition peut être utile pour les personnes à risque. Une intervention dès les premiers signes de jeu pathologique peut empêcher l’aggravation du trouble.

Les références

Site Web de l’Association américaine de psychiatrie. Troubles non liés à une substance. Dans : Association psychiatrique américaine. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. 5e éd. Arlington, VA : édition psychiatrique américaine. 2013 :585-589.

Balodis IM, Potenza MN. La biologie et le traitement des troubles du jeu. Dans : Johnson BA, éd. Médecine de la toxicomanie : science et pratique. 2e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier ; 2020 : chap. 33.

Weissman AR, Gould CM, Sanders KM. Troubles du contrôle des impulsions. Dans : Stern TA, Fava M, Wilens TE, Rosenbaum JF, eds. Massachusetts General Hospital Psychiatrie clinique complète. 2e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier ; 2016 :chapitre 23.



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