Jesse Kline: les libéraux de Trudeau achètent la paix du travail avec l’argent des autres

L’accord est une extension de la politique gouvernementale existante : plus d’endoctrinement éveillé et une augmentation des dépenses publiques

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Il aurait dû être clair dès le départ que les libéraux du premier ministre Justin Trudeau n’allaient jamais laisser la grève des travailleurs du gouvernement s’éterniser pendant des semaines, surtout lorsque le problème pouvait être résolu en utilisant leur solution préférée – dépenser l’argent des autres.

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Après 12 jours d’action professionnelle qui ont vu les services fédéraux s’acharner à un rythme encore plus lent que d’habitude, environ 120 000 fonctionnaires ont repris le travail lundi à la suite d’une accord de principe conclu entre le gouvernement canadien et l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) au cours de la fin de semaine, qui couvre quatre unités de négociation relevant du Conseil du Trésor.

Bien que les deux parties aient dû faire des concessions, il est clair que les discours durs du gouvernement sur la fermeté à l’égard d’une augmentation de salaire de 9 %, comme le recommandait le Commission de l’intérêt public, n’était qu’une fanfaronnade. Trudeau, après tout, n’est pas Margaret Thatcher, et personne ne s’attendait à ce qu’un dépensier aussi dépensier tienne la ligne contre un syndicat qui a habilement formulé ses revendications dans le type de dogme progressiste dont les libéraux sont si friands.

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Le montant exact de l’augmentation à laquelle les fonctionnaires auront droit et le coût du nouvel accord pour les contribuables canadiens peuvent être un peu difficiles à déchiffrer — peut-être parce que les comptables de l’Agence du revenu du Canada (ARC) sont toujours en grève, mais probablement par conception.

AFPC entré dans les négociations recherchaient une augmentation salariale cumulée de 13,5 % sur trois ans, ou 4,5 % par an, mais se contentaient de 12 % sur quatre ans (y compris un ajustement salarial minimum de 0,5 % en 2023).

Le revendications syndicales il a obtenu une quatrième année pour protéger les « travailleurs de l’inflation », mais il semble plus probable qu’il ait été ajouté pour que l’AFPC puisse se vanter d’avoir obtenu une augmentation de salaire de 12 % au lieu de 9,75 % sur trois ans. Le syndicat a cependant pu obtenir une série d’autres avantages, notamment un pot-de-vin unique et forfaitaire de 2 500 dollars par employé, ce qui représente 3,7 % du salaire moyen d’un travailleur.

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Un accord provisoire a également été conclu sur les règles du travail à domicile, qui s’est avéré être un point d’achoppement majeur au cours des négociations, car le gouvernement craignait sans aucun doute que les règles permanentes de télétravail ne finissent par être un cauchemar bureaucratique, le rendant difficile à contrôler. la productivité de personnes qui ne sont pas exactement connues pour leur éthique de travail et qu’il est pratiquement impossible de retirer des accords futurs.

En fin de compte, les parties se sont entendues sur une «lettre d’entente» distincte qui obligera les gestionnaires à évaluer les demandes de travail à distance au cas par cas et à créer des comités pour les conseiller sur la façon de traiter les préoccupations des employés. Cela conduira probablement à une énorme augmentation des griefs déposés contre le gouvernement fédéral et nécessitera de toutes nouvelles bureaucraties de gestion pour statuer.

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Lorsque les négociations ont commencé en 2021, le syndicat avait une longue liste de plus de 570 demandes, et bien que le gouvernement ait pu faire semblant de jouer dur, la plupart des demandes étaient conformes au programme progressiste du gouvernement Trudeau.

Bien que les détails de l’accord n’aient pas encore été dévoilés, les deux parties se vantent sur la possibilité pour les travailleurs de prendre plus facilement des congés pour s’occuper de questions familiales, de nouveaux cours sur la diversité, l’équité et l’inclusion que les employés pourront suivre pendant les heures de travail et des congés payés pour les travailleurs des Premières Nations, comme l’indique l’AFPC sur son site Web, « s’engager dans des pratiques autochtones traditionnelles, y compris la chasse, la pêche et la récolte », afin de « reconnaître leurs expériences vécues ».

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C’est le genre de points à l’ordre du jour de gauche que les libéraux ont l’habitude d’intégrer aux programmes gouvernementaux, il n’est donc pas surprenant qu’ils aient trouvé une cause commune avec le syndicat.

Personne ne devrait non plus être choqué que l’AFPC ait pu rendre plus difficile pour Ottawa l’embauche d’entrepreneurs externes, y compris une stipulation selon laquelle les employés confrontés à des mises à pied auront le droit de continuer à travailler pour le gouvernement fédéral s’ils sont qualifiés pour exercer les fonctions d’un prestataire. Après tout, les libéraux ont conçu de nombreux programmes et crédits d’impôt pour encourager les emplois syndiqués et donner aux travailleurs syndiqués une plus grande influence sur les politiques.

Dans sa totalité, cet accord apparaît comme un prolongement de la politique gouvernementale existante : plus d’endoctrinement et de pratiques éveillées dans la fonction publique, augmentation des dépenses gouvernementales et règles favorisant le travail organisé.

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Le plus grand danger est que cela créera un précédent pour les futures négociations (ce contrat de quatre ans est rétroactif à 2021 et sera de nouveau négocié avant trop longtemps) et tous les autres travailleurs fédéraux qui recherchent actuellement leurs propres offres de faveur.

Le gouvernement négocie toujours avec 20 des 28 unités de négociation représentant 45 % des fonctionnaires fédéraux, et 35 000 employés de l’ARC sont toujours en grèvetenant bon pour une énorme augmentation de 22,5 % sur trois ans.

Ils n’obtiendront probablement pas tout ce qu’ils espèrent, mais ils savent maintenant que formuler leurs demandes dans une rhétorique progressiste et tenir le pays en otage est un moyen infaillible d’obtenir la plupart de ce qu’ils veulent.

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