La dernière étape de la tournée de presse « American Fiction » de Jeffrey Wright était une interview avec Entertainment Weekly dans lequel il a choqué ses co-stars en racontant comment il avait refusé une fois la demande d’un studio de censurer son dialogue. Le lauréat d’un Emmy a joué dans le drame d’Ang Lee sur la guerre civile de 1999, « Ride With the Devil », dans le rôle d’un ancien esclave luttant pour sa liberté.
« Dans cette scène où il a une sorte d’apogée de son éveil et de son besoin de s’émanciper, il dit : ‘Être l’ami de cet homme n’était rien de plus que d’être son n—–. Et je ne serai plus jamais le n—– de qui que ce soit », se souvient Wright. « Et c’est une déclaration et une compréhension tellement autonomes du mot. »
« À l’époque, le studio était tellement en conflit sur la manière dont nous le commercialisions. En fin de compte, ils ont décidé que nous n’avions pas du tout besoin de le commercialiser », a poursuivi Wright. «Ensuite, ils m’ont fait venir faire la version avion du dialogue. Ils ont dit : « Le [N-word] ici, nous aimerions changer cela en negro’ ou quel que soit le choix. J’ai dit : « Non. Cela n’arrive pas. Et ils ont trouvé un autre acteur pour intervenir et prononcer ce seul mot, apparemment, afin que les gens de l’aviation se sentent à l’aise dans l’obscurité de leur propre ignorance du langage racial.
Tracee Ellis Ross, co-vedette de Wright dans « American Fiction », lui a attrapé l’épaule, choquée par l’histoire et a dit : « Non, ils ne l’ont pas fait ! Êtes-vous sérieux? »
« Êtes-vous sérieux? » a également demandé la co-star Sterling K. Brown.
« Ride With the Devil » était une adaptation du roman « Woe to Live On » de Daniel Woodrell et mettait en vedette un casting comprenant Tobey Maguire, Skeet Ulrich, Mark Ruffalo et Jewel dans son premier long métrage. Le film a été un échec au box-office.
Wright joue actuellement dans « American Fiction », qui lui a valu des nominations pour le meilleur acteur aux Golden Globes, aux Critics Choice Awards et aux Independent Spirit Awards. Basé sur le roman « Erasure » de Percival Everett de 2001, le film met en vedette Wright dans le rôle d’un auteur frustré qui gagne en popularité et en popularité après avoir écrit en plaisantant un livre rempli de stéréotypes noirs par méchanceté. Le film est désormais projeté dans les salles du pays.