Jean Charest gagne du terrain dans l’Est du Canada pour diriger les conservateurs

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Huit conservateurs de l’Est du Canada font appel au « sens du devoir » de l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest en se présentant à la direction du Parti conservateur du Canada, dans l’espoir d’unifier les Canadiens et de restaurer l’économie et la réputation du Canada dans le monde.

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Charest, qui n’a pas encore décidé s’il se présentera pour devenir chef conservateur, est courtisé dans une lettre intitulée « Le Canada a besoin de vous, monsieur Charest ».

La lettre est signée par quatre députés actuels — Alain Rayes (Richmond-Arthabaska, Qué.), Rick Perkins (South Shore – St. Margarets, N.-É.), Dominique Vien (Bellechasse -Les Etchemins- Lévis, Qué.), John Nater ( Perth-Wellington, Ont.) — et le sénateur Percy Mockler du Nouveau-Brunswick.

Sont également ajoutés comme signataires de la lettre l’ancien député David Sweet (Flamborough—Glanbrook, Ont.), et initié conservateur de longue date à Terre-Neuve-et-Labrador Leo Power, ainsi que Louis Leger, actuel chef de cabinet du premier ministre du Nouveau-Brunswick Blaine Higgs.

« La course à la chefferie actuelle du Parti conservateur du Canada se résume à une question fondamentale : qui est la meilleure personne pour vaincre le Parti libéral fédéral et offrir à notre pays un chef qui saura relancer notre économie et gouverner avec expérience et détermination sous la bannière conservatrice. ? » lit la lettre.

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La lettre poursuit en louant le bilan de Charest dans le gouvernement de l’ancien premier ministre Brian Mulroney comme l’un de ses «ministres les plus dignes de confiance», lui conférant des postes clés, notamment celui de ministre de l’Environnement lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, ainsi que son mandat de premier ministre du Québec où il a initié, entre autres, la création du Conseil de la fédération.

Les signataires soulignent également sa réputation dans les relations commerciales internationales, notamment avec l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, et affirment qu’il possède «une vaste expérience en gestion de crise économique, qui serait d’une importance cruciale pour le Canada en cette période de grande incertitude». ”.

« Notre pays a cruellement besoin d’un dirigeant expérimenté comme vous pour faire face à nos défis économiques. Nous avons besoin d’un politicien aguerri, visionnaire et rassembleur pour enrayer la division et le chaos causés par les libéraux fédéraux. Nous avons besoin de quelqu’un qui est capable d’unir notre Parti et de rallier une majorité de Canadiens dans les deux langues officielles », lit-on dans la lettre.

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« Nous en appelons aujourd’hui à votre sens du devoir pour inverser la tendance, unir notre pays et redonner notre place sur la scène internationale. Il ressort clairement de tout ce qui précède et plus encore qu’il n’y a qu’une seule personne qui, selon nous, est apte à ce rôle très important.

Charest, dont des sources ont déclaré au National Post qu’il était «très intéressé» à se présenter à la direction conservatrice, pourrait encore être à quelques jours d’annoncer sa décision. Des sources ont déclaré lundi qu’il avait le soutien des conservateurs de tout le pays, mais beaucoup ne veulent pas rendre public tant qu’il n’est pas officiel qu’il se présente.

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La lettre publiée mardi n’était pas l’initiative de Charest, mais plutôt une façon pour les signataires de lui donner un coup de coude et de lui demander de faire connaître sa décision dans les plus brefs délais.

Pendant ce temps, le député de Carleton, Pierre Poilievre, gagne le soutien du caucus conservateur depuis qu’il a annoncé publiquement son intention de se présenter au début de février. Poilievre compte maintenant 25 députés et deux sénateurs qui le soutiennent pour devenir chef.

Les règles de la nouvelle course à la chefferie ne sont pas encore connues. Le comité d’organisation de l’élection à la direction a été formé la semaine dernière et décidera des délais, du financement et de la durée de la course.