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L’histoire de Tillie Olsen « I Stand Here Ironing » raconte l’ambivalence d’une pauvre travailleuse quant à ses compétences parentales et à l’avenir de sa fille aînée. Publié dans le premier recueil d’histoires d’Olsen, Dis-moi une énigme, en 1961, cette histoire à la première personne contient de nombreux éléments autobiographiques. Au centre de l’intrigue se trouve la métaphore d’une mère qui repasse la robe de sa fille alors qu’elle tente mentalement de « réparer » sa relation difficile avec sa fille à travers un monologue de flux de conscience. La narratrice, une mère de cinq enfants d’âge moyen, comme l’était Olsen lorsqu’elle a écrit l’histoire, est le type de femme dont l’histoire était rarement entendue à cette époque : celle d’une mère de la classe ouvrière qui doit garder un emploi et s’occuper de enfants en même temps. « Son père m’a quitté avant qu’elle n’ait un an », dit la mère, une circonstance qui reflétait la situation difficile d’Olsen en tant que jeune mère. L’histoire a été annoncée par le mouvement des femmes émergentes du début des années 1960 comme un exemple de la difficulté de la vie de certaines femmes et comme une représentation du doute dont souffrent de nombreuses mères lorsqu’elles savent que leurs enfants ne reçoivent pas toute l’attention qu’ils méritent. L’amour ou le désir ne suffisent pas, dit Olsen; tout doit être mis en balance avec des forces qui échappent à son contrôle. Bien que l’histoire ne soit pas ouvertement politique, elle présente le type de condition économique qui a inspiré Olsen à devenir actif dans les causes syndicales de gauche à un jeune âge. « I Stand Here Ironing », un portrait non romantique de la maternité, est peut-être l’anthologie la plus fréquente des histoires d’Olsen.
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