mercredi, mars 5, 2025

Jasmine Crockett désigne Trump comme l’ennemi des États-Unis

Jasmine Crockett, représentante démocrate du Texas, a qualifié Donald Trump d’« ennemi des États-Unis » et a exprimé des inquiétudes quant à ses relations avec des leaders étrangers, notamment Vladimir Poutine. Elle a évoqué une « crise de sécurité nationale » liée à la gestion des secrets par Trump. Alors que les accusations de stockage illégal de documents classifiés persistent, les démocrates redoutent un potentiel retour de Trump au pouvoir, le qualifiant de « fasciste » qui menacerait la démocratie.

Accusations de Jasmine Crockett contre Donald Trump

La représentante démocrate du Texas, Jasmine Crockett, a récemment affirmé que le président Donald Trump représente un « ennemi des États-Unis », une déclaration qu’elle a faite avec une assurance frappante lors d’une apparition publique.

Les déclarations controversées de Crockett

Crockett a relayé les préoccupations des démocrates en qualifiant Trump de dictateur potentiel, suggérant qu’il « occupe la Maison Blanche » et qu’il se rapproche du président russe Vladimir Poutine. Lors de son intervention sur MSNBC, elle a évoqué une « crise de sécurité nationale » exacerbée par les tensions entre Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, survenues lors d’une réunion récente au Bureau ovale.

« Il n’y a aucune possibilité de compromis avec ce président. Trump n’a pas l’intention de servir les intérêts des États-Unis. Nous sommes en crise depuis bien avant sa candidature », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite rappelé les préoccupations relatives à la gestion des secrets nationaux par Trump, soulignant que des informations sensibles auraient été conservées à Mar-a-Lago, ce qui, selon elle, aurait pu compromettre la sécurité nationale.

Crockett a ensuite exprimé sa perplexité face à la situation actuelle : « En ce moment, vous mettez réellement notre sécurité en danger pour quoi ? Pour plaire à vos partisans en vous présentant comme un dictateur ? Je ne comprends pas ce qui se passe. »

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Dans un podcast, Crockett a même exprimé son soutien envers le Canada et le Mexique, affirmant que Trump avait utilisé des menaces de tarifs pour influencer ces pays sur des questions d’immigration.

Lors de la réunion avec Zelenskyy, Trump aurait demandé au président ukrainien de quitter la Maison Blanche après avoir critiqué le manque d’engagement diplomatique des États-Unis. Cette rencontre aurait conduit à l’annulation d’un accord minier prévu et d’une conférence de presse conjointe.

Trump a affirmé qu’il ne s’alignait ni avec Poutine ni avec Zelenskyy, mais qu’il souhaitait mettre fin au conflit entre la Russie et l’Ukraine pour le bénéfice des États-Unis. Il a par ailleurs annoncé des négociations pour mettre un terme à cette guerre, suite à un appel avec Poutine.

Dans un message partagé sur Truth Social, Trump a déclaré que Zelenskyy n’était pas prêt à négocier la paix, insinuant qu’il exploitait les États-Unis à son propre avantage. Après son éviction de la Maison Blanche, Zelenskyy a remercié Trump et le peuple américain pour leur soutien.

Crockett a aussi évoqué les accusations portées contre Trump par le conseiller spécial Jack Smith, qui l’accusait d’avoir stocké illégalement des documents classifiés à Mar-a-Lago, des allégations que Trump a fermement niées. La juge Aileen Cannon, qui a supervisé l’affaire, a rejeté les accusations en juillet, arguant que la nomination d’un conseiller spécial était inconstitutionnelle.

Alors que la campagne électorale de 2024 se profile, les démocrates continuent de mettre en garde contre Trump, le qualifiant de « fasciste » qui pourrait tenter de s’accaparer le pouvoir en cas de réélection. Cependant, les résultats des élections précédentes montrent que les électeurs n’ont pas adhéré à ces accusations, Trump ayant remporté plusieurs États clés contre l’ancienne vice-présidente Kamala Harris.

Le parti démocrate a également exprimé son soutien à Zelenskyy face à Trump et à J.D. Vance, après l’incident au Bureau ovale. Des figures comme le sénateur Adam Schiff et l’ancienne présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, ont critiqué Trump, le qualifiant de « lâche » et affirmant qu’il s’opposait au soutien traditionnel des États-Unis pour la démocratie à l’échelle mondiale.

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