Jamil Jivani: Trudeau a nui à l’engagement du parti libéral envers la liberté d’expression

Trudeau a passé les dernières années à cultiver le soutien d’un sous-ensemble de Canadiens qui n’accordent pas autant de valeur à la liberté d’expression que les libéraux l’ont fait dans le passé

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Pour les Canadiens qui croient en la liberté d’expression, il est temps de reconnaître les torts que le premier ministre Justin Trudeau a causés au Parti libéral du Canada. Il a abandonné les électeurs du centre et fait appel à une base de plus en plus à gauche qui rompt avec le soutien passé du Parti libéral fédéral à la liberté d’expression.

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Nouvelles données d’enquête du Canadian Hub for Applied and Social Research de l’Université de la Saskatchewan montre que les Canadiens à gauche de l’échiquier politique ne considèrent pas la liberté d’expression comme une priorité absolue dans notre pays.

D’après les données : onseuls trois pour cent des répondants de gauche estiment qu’ils n’ont que très peu ou pas de liberté d’expression ; un les maigres 2,5 % des répondants de gauche ne veulent aucune limite à la parole ; et moiLes répondants de gauche étaient plus susceptibles que les répondants de droite de dire que les gouvernements et les entreprises devraient avoir le pouvoir de réduire la désinformation et les discours de haine.

Il est difficile de croire que tant de Canadiens de gauche seraient à l’aise avec l’orientation de la liberté d’expression dans ce pays. Même le gouvernement libéral du Canada se débat avec le concept en ce moment. Le ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez est reprise des consultations sur le projet de loi controversé du gouvernement sur les «dommages en ligne», après que les experts nommés par le gouvernement n’aient pas pu s’entendre sur une définition du «dommage».

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Trudeau a passé les dernières années à cultiver le soutien d’un sous-ensemble de Canadiens qui sont de plus en plus à l’aise avec l’expansion du pouvoir exécutif et qui n’accordent pas autant de valeur à la liberté d’expression que les libéraux l’ont fait dans le passé.

Trudeau a également montré son propre mépris pour la liberté d’expression. Au fur et à mesure que sa popularité diminuait, il a traité les personnes qui n’étaient pas d’accord avec lui comme des menaces pour la démocratie (allant jusqu’à invoquer la loi sur les urgences), importé des guerres culturelles américaines (comme l’exploitation des fusillades de masse américaines pour poursuivre sa propre politique de contrôle des armes à feu) et a poussé un programme de censure sur Internet déguisé en « sécurité numérique » (il veut même créer un commissaire à la sécurité numérique pour superviser ce que nous disons en ligne).

Historiquement, ce n’est pas la norme pour les libéraux canadiens, qui recherchaient l’appui des électeurs au centre. Le Parti libéral lui-même a considérablement changé au cours des 20 dernières années. En 2003, le premier ministre libéral Jean Chrétien utilisé des mots comme « liberté » de manière très similaire à la façon dont les conservateurs canadiens utilisent ce langage aujourd’hui. Prise de parole à la Chambre des communes à l’appui d’un projet de loi confirmant la décision du Canada de ne pas participer à la guerre américaine en Irak, Chrétien plaidé en faveur de la liberté d’expression des parlementaires.

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« Rien n’est plus fondamental dans notre démocratie que les droits et privilèges des députés de s’exprimer en toute liberté », a-t-il déclaré. « Ces droits et privilèges ont évolué au fil des siècles dans le système parlementaire britannique. Ces droits et privilèges sont un atout précieux dans une démocratie et ne doivent jamais être altérés.

Chrétien a poursuivi en critiquant ce que nous pourrions appeler la culture d’annulation aujourd’hui: «Nous n’utilisons pas notre majorité pour présenter des motions demandant à la Chambre d’exprimer des regrets et des excuses pour ce que les députés d’en face pourraient dire. Nous ne le faisons pas pour une raison très simple. C’est à l’électorat et non à la Chambre des communes de porter de tels jugements.

ChrétienLe successeur de Trudeau, le premier ministre Paul Martin, avait également une voix très différente de Trudeau. En 2004, il a répondu à l’utilisation proposée par le député conservateur Randy White de la clause dérogatoire en accusant les conservateurs de vouloir priver les Canadiens de leurs droits garantis par la Charte.

La recherche de l’Université de la Saskatchewan affirme qu’il est important de savoir qui nous élisons comme dirigeants. Cela fait longtemps que les Canadiens de gauche n’ont pas entendu l’un des leurs parler comme Chrétien ou Martin. Ce sont maintenant les Canadiens de droite et centristes qui sont en première ligne dans la bataille pour protéger la liberté d’expression.

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