Jamie Sarkonak : On demande aux travailleurs sociaux de promouvoir un climat progressiste et une politique de genre – sinon

Un webinaire organisé en mars par une association de travail social de l’Alberta a donné aux participants des « points de discussion » pour aider à contrer les politiques sociales de la province.

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Le travail social est une profession réglementée car ses praticiens peuvent avoir un impact considérable sur la vie d’une personne. Ils peuvent faire la différence entre le fait de garder vos enfants dans un litige concernant la garde. Leurs rapports peuvent aider ou nuire demandes d’asileou la capacité d’une personne à obtenir cosmétique chirurgie du genre. Compte tenu des questions délicates en jeu, on pourrait s’attendre à ce que la profession reste à l’écart de la politique, mais ce n’est pas le cas.

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L’activisme politique de gauche se retrouve dans les codes de conduite des organismes de réglementation provinciaux, dans le travail des associations professionnelles et dans les actions des travailleurs sociaux eux-mêmes.

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En Ontario, le travailleur social en tant que défenseur politique est inscrit dans le code de conduite. Enfreindre les règles et on peut se retrouver dans une procédure disciplinaire.

« Les inscrits à l’université doivent promouvoir l’équité, l’inclusion et l’appartenance dans leur travail avec les clients et plaider en faveur d’un changement social qui remet en question l’oppression systémique et cherche à éliminer les préjugés implicites », lit-on dans le code de l’Ontario. « Les inscrits à l’université doivent aborder tous les aspects de leur travail avec humilité (y compris humilité culturelle) et reconnaître comment les déséquilibres de privilèges et de pouvoir affectent les politiques et les pratiques et ont un impact sur les clients.

Si vous vous demandez à quoi cela est censé ressembler dans la pratique, le collège propose quelques conseils dans ses notes de pratique. En travaillant avec les clients, le note sur le racisme envers les Noirs explique que les travailleurs sociaux devraient « toujours s’efforcer d’engager des conversations sur la diversité culturelle et la race ». C’est extrême, car tous les clients ne voudront pas ou n’auront pas besoin de parler de race.

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La note qualifie le Canada et son peuple de profondément racistes, déplorant aux lecteurs que « faire des changements en matière de racisme est une tâche herculéenne, compte tenu de la nature enracinée et omniprésente du phénomène au sein des systèmes, des politiques et de la population du Canada ».

Cela va même jusqu’à demander aux travailleurs sociaux de l’Ontario de plaider en faveur d’un changement législatif en matière de maintien de l’ordre : « les travailleurs sociaux qui soutiennent ou travaillent avec des organisations qui cherchent à modifier les politiques qui autorisent le recours excessif à la force par les organismes d’application de la loi, étant donné la nombre disproportionné de personnes de couleur qui subissent les conséquences de telles politiques. À titre de référence, la capacité d’un policier à recourir à la force est déjà limitée par la loi.

En Colombie-Britannique, le travail social code d’éthique demande aux professionnels de « promouvoir la justice sociale et de plaider en faveur du changement social au nom de leurs clients ». Le code de l’Alberta, qui remonte à 2005, demande qu’ils « s’efforcent de plaider en faveur de changements dans les politiques et la législation afin d’améliorer les conditions sociales afin de répondre aux besoins humains fondamentaux et de promouvoir la justice sociale ».

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Ce qui précède peut être lu comme un appel à plaider pour répondre aux besoins fondamentaux des populations vulnérables : nourriture, abri, logement, etc. Mais la réalité montre que ce n’est pas le cas.

Par exemple, sur les questions de politique de genre, l’association des travailleurs sociaux de la Saskatchewan s’est opposée lorsque le gouvernement a annoncé qu’il empêcherait les écoles de faciliter les transitions sociales des enfants.

« Les travailleurs sociaux enregistrés sont tenus de suivre un code d’éthique pour garantir une pratique sûre et éthique », précise-t-on. a écrit. « Nous pensons que les jeunes de diverses identités de genre doivent être affirmés comme étant le genre qu’ils considèrent être, conformément à nos valeurs. »

De même, la Social Workers Association of Alberta (SWAA) averti en février, que les restrictions proposées par la province sur la médecine transgenre et l’identification des sexes croisés pour les mineurs à l’école pourraient violer l’éthique professionnelle. L’association a imploré les travailleurs sociaux d’envoyer un courriel au premier ministre et aux députés pour « leur dire d’arrêter l’introduction de ces politiques et lois ».

Au-delà de cela, la SWAA a même organisé une séminaire en ligne en mars sur la réponse aux politiques de genre de l’Alberta, au cours de laquelle l’animatrice a proposé des « points de discussion » aux participants. Entre autres choses, l’animatrice a découragé l’utilisation du terme « biologiquement féminin » (en faveur de « cisgenre ») et a informé la classe que « les femmes trans ne constituent pas une menace pour les femmes cisgenres » dans le contexte du sport.

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Certes, tous les travailleurs sociaux ne deviendront pas des militants politiques. Tout le monde ne sera pas de gauche, et ceux qui le sont auront beaucoup de travail quotidien à faire sans la douleur supplémentaire de l’engagement politique. Les cas disciplinaires intentés à des travailleurs sociaux individuels ont tendance à porter sur des relations inappropriées avec des clients, et non sur une conduite politique personnelle.

Pourtant, alors que l’idéologie façonne les codes d’éthique et les normes de pratique, on devrait s’attendre à ce que l’agenda politique des principales organisations de la profession s’appuie davantage sur des causes de gauche. Une invitation à le faire est maintenant lancée par l’Association canadienne des travailleurs sociaux dans une mise à jour 2024 de son code d’éthique.

Ce code ne lie pas les travailleurs sociaux du pays, mais il guidera probablement les régulateurs provinciaux dans la mise à jour de leurs propres codes contraignants à l’avenir. Il demande aux professionnels de sensibiliser au changement climatique et à son impact sur les personnes vulnérables, ainsi que de promouvoir des « programmes éducatifs parrainés par le gouvernement » sur les « responsabilités envers la qualité de l’environnement ». En matière de politique sociale, il leur demande de « (développer) une compréhension du rôle historique de la profession de travailleur social dans le colonialisme » tout en plaidant également « pour mettre fin à l’oppression, au racisme et à la discrimination ».

Pour une profession qui a caractérisé le racisme ailleurs comme une composante globale de l’existence du Canada, je préférerais qu’elle n’essaye pas de devenir des champions sur la question au-delà d’aider les clients qui souffrent réellement de racisme. Quant aux cours sur le climat, veuillez les laisser aux cours de sciences.

Poste National

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