lundi, novembre 25, 2024

Jamie Sarkonak: La subvention géante des libéraux aux universitaires de gauche pour renforcer leur législation sur la censure

Ces projets de recherche jettent les bases d’un Internet politiquement modéré

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En préparation du dépôt de nouvelles lois pour censurer contenu en ligne « préjudiciable »les responsables fédéraux dépensent des millions de dollars pour rechercher des formes subtiles de racisme, la « cyber-violence queerphobe », les attitudes de (alt-)droite dans les jeux, les attaques contre la crédibilité des journalistes et l’utilisation d’enfants pour contrer la « désinformation » au sein de leurs familles.

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Financés par le Programme de contribution des citoyens numériques du ministère du Patrimoine canadien, ces projets ont un triple objectif : ils aident le ministère du Patrimoine canadien à plaider en faveur de la réglementation de la désinformation et des idées fausses, ils génèrent des preuves pour les politiques culturelles libérales et ils canalisent les ressources publiques vers les activistes groupes et universitaires qui se souviendront de cette générosité au moment des élections.

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Le programme de contribution citoyenne numérique distribué 1,2 million de dollars à 16 projets au début du mois, pour « soutenir la démocratie et la cohésion sociale ». Au total, les dossiers de subvention montrent que le programme a donné 15,1 millions de dollars.

Le programme fait partie du plus grand Initiative citoyenne numérique, qui est la machine à sous créée par Patrimoine canadien pour « constituer une base de données probantes afin d’identifier des actions potentielles et d’élaborer des politiques futures » pour réglementer l’information en ligne. Le gouvernement a jusqu’à présent réservé 31 millions de dollars pour la Digital Citizen Initiative entre 2022 et 2026.

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Le fonctionnement du programme est simple : Patrimoine canadien publie une liste des sujets de recherche qu’il entend financer, les organismes remplissent un formulaire de demande qui décrit leurs projets proposés et attendent de savoir s’ils ont reçu le financement. Contrairement au financement de la recherche universitaire, le département a un contrôle direct sur qui reçoit l’argent — et il peut donner cet argent à des non-universitaires.

Les dernier lot de financement des subventions du Programme de contribution des citoyens numériques ressemble plus à une liste de souhaits libérale de subventions de recherche de gauche qu’à un véritable programme pour aider les Canadiens à trier les faits de la fiction.

Un projet a reçu 98 050 $ pour effectuer des recherches sur le racisme vécu par les Noirs francophones à Edmonton. Bien que le racisme soit effectivement mauvais, la description du projet semble cibler un racisme si subtil qu’il oblige les chercheurs à aider les Noirs à l’identifier. En d’autres termes, le projet semble se concentrer sur le politiquement correct plutôt que sur le racisme pur et simple.

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« Le but du projet est d’identifier comment la désinformation dans les messages médiatiques complexes qui sont subtilement racistes et/ou incorrects et perpétuent les stéréotypes et les attitudes racistes affectent les Noirs francophones d’Edmonton », indique la description du projet. « Il élaborera ensuite un plan d’action pour aider les membres de cette communauté à reconnaître ces messages, à les interpréter de manière critique et à gérer les effets psychologiques des messages de manière positive. »

Ce genre de projet sert bien les libéraux, car une grande partie de la politique culturelle du gouvernement actuel repose sur l’élargissement du concept de « racisme » pour y inclure des choses abstraites, non quantifiables et non traditionnellement connues pour être racistes.

Un autre projet de l’Université Concordia a reçu 81 497 $ pour enquêter sur la «droite alternative» dans les communautés canadiennes de jeux vidéo. Il y a deux problèmes avec ceci. Premièrement, le terme « alt-right » est vaguement défini et est souvent utilisé pour capturer tout ce qui est au centre. Deuxièmement, cela montre que l’ensemble du programme de contribution citoyenne numérique est fondamentalement biaisé, car il n’y a pas de projets de recherche financés pour couvrir les communautés en ligne qui sont de nature radicalement de gauche, même si elles existent.

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Le projet peut-être le plus dystopique a reçu 100 000 dollars pour déterminer « l’existence possible d’un effet pollinisateur de la lutte contre la désinformation chez les jeunes au sein de leur environnement familial ». Sur la base des résultats de la première phase de recherche, il travaillera ensuite sur des initiatives pour les jeunes afin de faire face à la désinformation au sein de la famille. En d’autres termes, le gouvernement fédéral finance des recherches sur l’utilisation d’enfants pour manipuler les croyances de leurs parents, ce qui devrait être interdit dans une démocratie saine.

Dans un autre cas, une subvention de 90 000 $ a été accordée au Ontario Digital Literacy and Access Network pour financer la recherche sur la « cyberviolence queerphobe » contre les organismes sans but lucratif et les organismes de bienfaisance au Canada qui soutiennent les causes LGBTQ. Cela légitime le concept de « cyberviolence » comme une réalité qui nécessite une législation de censure supplémentaire pour être contrôlée, alors que nous disposons déjà d’outils pour faire face aux menaces et au harcèlement réels : la police et le droit pénal.

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Ce type de recherche politique renforcera probablement les arguments en faveur d’un financement encore plus important pour les idéologues du genre qui qualifient de haine les critiques conservatrices de leurs méthodes. Par exemple, l’une des principales organisations LGBTQ au Canada, Egale Canada, a reçu près de 9 millions de dollars en financement fédéral depuis 2017.

L’organisation promeut les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) (qui ont tendance à imposer des politiques de gauche sur le lieu de travail) et soutient la transition de genre chez les enfants – mais elle devrait bénéficier de recherches qui qualifient la critique de telles mesures de « désinformation » ou « cyber-violence ».

Enfin, une subvention à l’Université de la Colombie-Britannique enquêtera sur « les campagnes visant à discréditer et à harceler les journalistes et à situer ces activités dans des efforts plus larges pour désinformer le public ». Bien que le harcèlement soit terrible, ce type de recherche pourrait rencontrer des problèmes s’il présume que la désinformation est la seule responsable du discrédit des journalistes.

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Dans la salle de nouvelles de la CBC, par exemple, la direction a fait de la diversité et de l’inclusion (priorités de la gauche politique) son objectif « numéro 1 » plutôt que la vérité. Toute recherche dans le domaine doit veiller à ne pas confondre les critiques légitimes des médias avec des campagnes visant à les discréditer.

Ces projets de recherche jettent les bases d’un Internet politiquement modéré. Il est probable que ces projets apporteront des « preuves » à la prochaine législation sur les préjudices en ligne « fondée sur des preuves ».

L’objectif sous-jacent de financer des projets conduisant à une version « officielle » de la vérité est énoncé dans l’annonce écrite pour ce nouveau financement : « Notre démocratie repose sur un ensemble de faits communs, des sources d’information fiables et la capacité des citoyens à s’exprimer librement.

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Le Programme de contribution des citoyens numériques de Patrimoine canadien suggère que cet ensemble commun de faits sera façonné selon les valeurs libérales plutôt que selon des valeurs pancanadiennes neutres, comme l’égalité et la liberté d’expression. Les Canadiens devraient être prêts à examiner attentivement la loi sur la censure du gouvernement lorsqu’elle sera déposée, car elle aura été rédigée sur une base politiquement inclinée.

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