Jamie Sarkonak : Guilbeault accorde aux hiboux en voie de disparition le traitement « plus de consultations »

Le Cabinet n’a pas donné suite à la demande illégalement tardive du ministre de protéger la chouette tachetée du Nord en Colombie-Britannique. Les libéraux peuvent-ils se le permettre?

Contenu de l’article

Malgré toutes les tendances écologistes de la Colombie-Britannique, la Colombie-Britannique s’est battue pour préserver l’une de ses espèces les plus menacées : la chouette tachetée du Nord. La partie stable de cette population, soit 30 membres au total, vit dans un programme d’élevage en captivité à Langley. Il n’y en a que trois maintenant connu vivre à l’état sauvage.

Les chouettes ne figurent pas sur la liste des priorités de notre ministre de l’Environnement, par ailleurs agressif, Steven Guilbeault, qui a récemment été trouvé par un juge de la Cour fédérale pour j’ai enfreint la loi en ne parvenant pas à les protéger avec précipitation.

Publicité 2

Contenu de l’article

Le problème de Guilbeault a eu lieu avec la Loi sur les espèces en péril, qui permet au cabinet fédéral d’arrêter presque tout développement dans une zone afin de protéger l’habitat d’espèces en péril dans des conditions désastreuses. La loi États que le « ministre compétent », en l’occurrence Guilbeault, doit recommander au cabinet de prendre un tel arrêté « s’il est d’avis que l’espèce fait face à des menaces imminentes à sa survie ou à son rétablissement ».

Enregistrements montré que, sur les chouettes, Guilbeault s’est fait cette opinion en janvier 2023. Ce n’est cependant qu’en septembre 2023 qu’il recommandé que le cabinet prenne des mesures d’urgence.

Son excuse pour le retard ? Les mêmes choses qui retardent tant d’autres projets au Canada : il fallait peser des considérations fédérales-provinciales ; Les groupes autochtones doivent être consultés ; analyses socio-économiques à réaliser. Seulement, en cas d’urgence, cela ne suffit pas. La consternation du juge transparaît dans la décision :

« J’ai du mal à comprendre comment une période de plus de huit mois pourrait être raisonnable une fois que l’on estime qu’il existe des menaces imminentes pour la survie ou le rétablissement de l’espèce. Soit les menaces sont imminentes, soit elles ne le sont pas. Soit les menaces concernent la survie ou le rétablissement de l’espèce, soit elles ne le font pas. Une fois l’avis selon lequel les menaces sont sur le point de se réaliser, la loi dit qu’une recommandation doit être faite. Il y a une urgence. L’avis déclenche l’action qui doit être entreprise. En l’espèce, l’avis rendu le 17 janvier 2023 concernait trois Chouettes tachetées laissées à l’état sauvage. Il y en avait 22 à peine 15 ans plus tôt. La situation a été jugée suffisamment périlleuse pour qu’un avis formel soit formé.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

Habituellement, le problème de Guilbeault est son agressivité imprudente en faisant tomber le marteau vert. Nommé à son poste à octobre 2021il lui a fallu seulement deux mois pour annoncer une répression des pailles en plastique, qui devait entrer en vigueur en 2022 (même si les tribunaux ont fini par lui donner une gifle ici aussi), et pour préfigurer un mandat sur les ventes de véhicules électriques, qui est désormais prévu débutera en 2026.

À plus long terme, il a continué à insister sur une taxe carbone toujours croissante et sur son utilisation en conjonction avec d’autres mesures restrictives : réglementation sur les carburants propres, réglementation sur l’électricité propre, plafond d’émissions industrielles pour le pétrole et le gaz…. Il a stoppé le financement des nouvelles infrastructures routières : « plus d’enveloppes du gouvernement fédéral pour agrandir le réseau routier ».

Il faut également des mois pour les consulter et les rédiger. Mais, étant donné leur ampleur, ces initiatives avancent chacune à la vitesse de la lumière par rapport à une humble demande de protection d’un petit hibou.

Vous vous demandez peut-être comment le Canada a déployé des décrets d’urgence dans le passé. Eh bien, cela n’a été fait que deux fois. Le premier à avoir pris l’initiative a été le gouvernement Harper, qui protégé le tétras des armoises, un oiseau des prairies originaire de l’Alberta et de la Saskatchewan, en 2014. Son gouvernement a fait sa part litige sur la question, mais finalement convenu qu’une protection était justifiée. Les estimations de population étaient d’environ 90 habitants à l’époque ; leur nombre a commencé à se rétablir, atteindre un sommet en 2016, mais ont diminué depuis.

Publicité 4

Contenu de l’article

La deuxième ordonnance, visant à protéger la rainette faux-grillon de l’Ouest, a été émis sous le gouvernement libéral en 2016.

Finalement, le cabinet fédéral n’a pas donné suite à la recommandation de Guilbeault de protéger la chouette tachetée. Il est peu probable que nous sachions pourquoi. Mais cela a peut-être quelque chose à voir avec les analyses socio-économiques qui sont vraisemblablement terminées : la chouette tachetée occupe un territoire clé pour l’exploitation forestière, ce qui nuira à une économie déjà en difficulté en Colombie-Britannique.

La fermeture du tétras des armoises à Harper a également causé sa part de dégâts économiques : la ville de Medicine Hat, en Alberta. était contrarié, parce que je venais de dépenser des millions sur l’achat de terres qui ont été rapidement protégées. LGX Oil + Gas Inc. de Calgary. accusé le gouvernement de le mettre sous séquestre en raison de la commande. Ceux qui devaient de l’argent à toute personne endommagée par l’ordre étaient pas dans son assiette aussi, car les dettes ne pouvaient pas être remboursées.

Au-delà des préoccupations locales, les effets n’ont pas été si graves. L’économie canadienne pouvait alors se permettre de soutenir quelques bulles de protection. Aujourd’hui, alourdis par plusieurs mesures de réduction des émissions, les efforts de conservation ciblés pourraient s’avérer un peu trop pénibles.

Poste National

Recommandé par l’éditorial

Contenu de l’article

Source link-45