Avec un peu d’espoir, ces gaffes inciteront les universités et leurs bailleurs de fonds à réfléchir à la manière dont ils remplissent leurs rangs.
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Des propos farfelus de professeurs canadiens font surface chaque fois qu’un événement terrible secoue l’actualité. C’est ce qui s’est produit après le massacre du 7 octobre dans le sud d’Israël, lorsque certains ont été rapide à annoncer leur sentiment de satisfaction de voir une « résistance » à l’autre bout du monde, et cela s’est reproduit samedi, après la tentative d’assassinat de l’ancien président des États-Unis Donald Trump.
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« Putain, c’est si proche. Dommage. » a écrit Karen Pinder, professeure de médecine à l’Université de la Colombie-Britannique, parle de X. « Quelle journée glorieuse cela aurait pu être ! »
Pinder, qui dirige un cours de base pour les étudiants en première année de médecine à l’université, a depuis supprimé son compte. Ses propos sont désormais sous enquête par l’université.
Une autre idée est venue de Shoshanah Jacobs, professeure de biologie à l’Université de Guelph, dont l’activité secondaire est l’enseignement du conseil aux entreprises.
« Quand 4 pouces comptent vraiment », a-t-elle plaisanté sur X. Désormais illisible en raison de la suspension de son compte, le message pourrait être lu comme une blague mal formulée (il est vrai que quelques centimètres ont changé le cours de l’histoire ici). Mais, lorsqu’un utilisateur suggéré Elle a répondu en riant (en utilisant un appareil numérique) qu’elle pensait que ceux qui n’étaient pas d’accord avec elle devraient être condamnés à mort. Peut-être voulait-elle indiquer que la proposition était ridiculement absurde, mais si c’était le cas, elle n’a pas été très convaincante.
Il y avait aussi le professeur de droit de l’Université d’Ottawa, Amir Attaran, qui a déclaré lundi que « le fait que Trump ait été abattu par un républicain blanc alors qu’il s’en prenait aux immigrants criminels est une parfaite ironie 😘 ».
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Un jour plus tôt, Attaran a répondu à un image des membres républicains du Congrès portant des badges AR-15 avec les mots : « C’est vraiment normal que des gens comme ça récoltent ce qu’ils sèment. Je n’ai aucun problème avec ça. »
Ces quelques personnes ne représentent pas l’ensemble du milieu universitaire canadien. Il y en a sans doute beaucoup d’autres, des deux côtés de l’échiquier politique, qui abhorrent la violence politique et ses manifestations ce week-end. Ils représentent cependant un sous-groupe d’éducateurs aux idées radicales qui travaillent dans des établissements postsecondaires et qui sont bien trop prompts à se lancer dans des calomnies hors sujet. Et c’est là le problème.
Leur comportement envoie le message qu’il importe peu que les médecins et les avocats affichent en public leur satisfaction satisfaite de voir leur tentative de se débarrasser de l’opposition – sans aucun doute des « fascistes » et des « dictateurs » – avoir presque fait mouche. C’est un signal pour les étudiants qu’un tel comportement est normal et peut être diffusé.
Certains diront que les professeurs devraient être renvoyés, ou du moins subir des conséquences, s’ils semblent souhaiter ou plaisanter sur la violence. D’autres diront que leurs commentaires ne devraient pas être commentés du tout, afin d’éviter le harcèlement en ligne. La meilleure solution se situe quelque part entre les deux : licencier des universitaires pour des plaisanteries de mauvais goût sur la politique étrangère est de mauvais augure pour la liberté des campus, mais les observateurs devraient être libres d’observer les adultes sans filtre qui y travaillent et qui mettent leur institution dans l’embarras.
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Les universitaires sont censés représenter le meilleur de la classe intellectuelle canadienne; ils doivent se comporter avec professionnalisme; ils ne devraient pas avoir à se faire dire quoi que ce soit – ils devraient simplement savoirIls donnent l’exemple aux futurs dirigeants de ce pays, sur lesquels nous pourrons compter dans les années à venir. Je ne souhaite pas que les universités censurent leurs discours, mais j’aimerais que moins de sièges soient réservés aux personnes dérangées.
Chaque tweet déplacé n’est que la pointe d’un iceberg qui se trouve au sommet d’une rhétorique qui nous fait dire que le ciel nous tombe sur la tête dans les salles de classe, de courriels demandant plus de ressources pour poursuivre des causes sans rapport avec le sujet et de piques désobligeantes envers les conservateurs et les centristes lors des réunions du corps enseignant. Ces icebergs sont suffisamment gros pour inciter les administrations à changer de cap et les étudiants à adopter une politique de victimisation qui justifiera des opinions politiques plus extrêmes par la suite.
Les commentaires de ces derniers jours sur la tentative d’assassinat seront vite oubliés, les comptes disparus seront probablement restaurés une fois la controverse apaisée. Leurs auteurs regretteront peut-être leurs commentaires, ou pas. Ils finiront par se remettre à réprimander leurs collègues pour leurs transgressions politiques, à défendre la dernière lutte anticoloniale, à exiger que leurs facultés consacrent encore plus de fonds à leurs causes favorites, etc. Les collègues qui les soutiennent les soutiendront, les autres ne diront probablement rien. C’est toujours comme ça.
Mais avec un peu d’espoir, leurs gaffes – et celles des futurs universitaires ayant un sens amoindri de l’autorégulation publique – inciteront les universités et leurs bailleurs de fonds à réfléchir à la manière dont ils remplissent leurs rangs.
National Post
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