Un projet de loi en Iowa a été présenté pour interdire les vaccins génétiques, avec des amendes possibles pour leur administration. Le secrétaire à la Santé, Robert F. Kennedy Jr., critiqué pour ses opinions sur les vaccins, a suscité des inquiétudes sur une éventuelle interdiction nationale. Les partisans de la législation évoquent des effets indésirables liés aux vaccins ARNm. Des amendements ont été proposés pour responsabiliser les fabricants. Le projet de loi est en cours d’examen, et une prochaine audience n’est pas encore programmée.
Un projet de loi en Iowa visant à interdire les vaccins génétiques a été présenté à un sous-comité sénatorial ce lundi.
Importance de cette législation
Le nouveau secrétaire américain à la Santé et aux Services sociaux, Robert F. Kennedy Jr., connu pour ses critiques des vaccins, a récemment été sous le feu des critiques pour ses déclarations sur le sujet. Il a été accusé de ‘minimiser’ la récente épidémie de rougeole au Texas.
Depuis sa prise de fonction, des rumeurs ont circulé concernant une éventuelle interdiction des vaccins à l’échelle nationale, bien que Kennedy ait affirmé à NBC News en novembre que cela ne se produirait pas.
Par ailleurs, après l’annulation par l’administration précédente d’une réunion avec la Food and Drug Administration (FDA) pour déterminer les souches de grippe à cibler pour les vaccins d’hiver prochains, l’avenir des vaccins semble de plus en plus flou.
À savoir sur le projet de loi
Si le Sénat adopte le projet de loi 360, quiconque fournissant ou administrant un vaccin génétique pourrait faire face à une amende de 500 $ par infraction.
Les vaccins génétiques s’appuient sur des éléments génétiques d’un virus ou d’une bactérie, comme la technologie de l’acide ribonucléique messager (ARNm), pour renforcer le système immunitaire contre certaines maladies.
Ce projet de loi définit un vaccin basé sur des gènes comme ‘un vaccin développé avec la technologie ARNm, ARNm modifié, ARNm auto-amplifiant, ou technologie de l’acide désoxyribonucléique.’
Les partisans de cette législation estiment qu’elle est essentielle en raison des effets indésirables de santé qu’ils associent aux vaccins ARNm contre le COVID-19, comme rapporté par KCRG.
Les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna utilisent la technologie ARNm, tandis que Novavax propose un vaccin à base de protéines, le seul vaccin non-ARNm contre le COVID-19 disponible aux États-Unis.
Suite à l’audience, Campbell a présenté plusieurs amendements à la législation, dont le texte n’est pas encore accessible. Cependant, le Des Moines Register indique que le projet de loi a été transmis au Comité de la Santé et des Services sociaux du Sénat.
Les modifications suggérées par Campbell visent à tenir les fabricants responsables en éliminant leur protection juridique. ‘Nous devrions retirer l’immunité des fabricants pour les litiges liés aux dommages causés aux patients de l’Iowa. C’est l’essence de notre nouvel amendement qui pourrait devenir la base du projet de loi,’ a déclaré Campbell.
Réactions des experts
Dr. Peter McCullough, cardiologue du Texas et témoin lors de la réunion du sous-comité, a déclaré, selon kjan.com : ‘Des millions d’Américains regrettent probablement d’avoir reçu un vaccin COVID-19… Nous atteignons un point où, ville par ville, État par État, des discussions comme celle-ci se tiennent sur le retrait des vaccins COVID-19 du marché.’
Lors de cette réunion, Ed Dowd, co-fondateur de Phinance Technologies et auteur de ‘Cause Unknown’: L’épidémie de décès subits en 2021 & 2022, a évoqué une augmentation des incapacités dans la main-d’œuvre adulte, qu’il attribue aux vaccins COVID-19 : ‘Nous croyons que les vaccins ARNm sont à l’origine de ces tendances. Peu importe mon opinion, la tendance est là, et elle est suffisamment alarmante pour nécessiter une étude.’
Sandra Conlin, lobbyiste pour l’Iowa Hospital Association, s’est également exprimée : ‘Nous nous opposons fermement à criminaliser les prestataires de soins de santé, car les patients viennent de leur plein gré pour recevoir ces vaccins. C’est le droit de chacun de décider de ne pas se faire vacciner, mais infliger des sanctions criminelles aux prestataires de soins n’est pas la solution.’
Prochaines étapes
Le projet de loi est actuellement en phase d’amendement après l’audience de lundi. La date de la prochaine audience n’a pas encore été fixée.