Le rapport passe en revue cinq compositions de ménages et niveaux de revenu. Il a montré que les personnes et les ménages à faible revenu, en particulier ceux qui reçoivent une aide au revenu ou aux personnes handicapées, ne peuvent pas se permettre une alimentation saine après avoir payé un loyer.
Environ 4 % des Britanno-Colombiens souffraient d’insécurité alimentaire grave, définie comme des repas manqués, une réduction de l’apport ou une absence de nourriture pendant une journée ou plus à la fois. Un autre 15%, soit environ 732 000 personnes, ont du mal à mettre de la nourriture sur la table.
« L’accès à des aliments abordables, culturellement préférables, nutritifs et sûrs est essentiel à la santé et au bien-être des Britanno-Colombiens », a déclaré la Dre Charmaine Enns, médecin hygiéniste pour Island Health. « L’insécurité alimentaire des ménages a des répercussions importantes sur la santé physique et mentale, le bien-être social et émotionnel des gens et sur notre système de santé provincial.
Des études ont montré que les coûts des soins de santé pour les personnes en situation d’insécurité alimentaire sont 76 % plus élevés chez les adultes. Ils courent un risque plus élevé de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiaques et l’hypertension artérielle, et peuvent faire face à des niveaux accrus d’anxiété, de troubles du sommeil, d’isolement social et de dépression.
Les bébés, les enfants et les jeunes courent un risque accru d’anémie, d’asthme et d’hospitalisation en raison d’une alimentation malsaine ou inadéquate, et ils ont également de moins bons résultats scolaires et de moins bonnes aptitudes sociales.