Cela ne s’applique pas seulement aux locations en ligne, aux achats ou même aux ventes de billets de théâtre. Cela s’applique également à vos plateformes de streaming standard comme Hulu, Netflix ou partout où le film se retrouve dans le paysage à la demande. Ils l’ont déjà vu, et encore une fois, la plupart des gens ne revoient pas les films plusieurs fois, donc les studios ne font pas non plus de retour sur les numéros de streaming. Le support en ligne du film – qui provient souvent de personnes qui ont regardé le film illégalement – finit par pâlir par rapport à ce qui aurait pu être fait financièrement aux yeux du studio. Les chiffres ne soutiennent tout simplement pas le cinéaste à ce stade.
Ce sentiment compte potentiellement moins pour les images de studio à gros budget comme les films Marvel et les grands blockbusters. Mais pour un cinéaste indépendant qui essaie de se tailler une place, cela conduit souvent à sa perte. Ce cinéaste va devoir faire face à tous les mêmes obstacles pour faire ce prochain film alors que, la plupart du temps, il doit encore de l’argent aux investisseurs du premier film qui a obtenu tout ce soutien en ligne mais pas d’argent. Même si l’argent de leurs débuts ne peut pas être récupéré par la distribution, le cinéaste doit encore trouver un moyen de le rembourser.
Que se passe-t-il alors ? Ce n’est pas difficile à deviner: la plupart des cinéastes dans cette position, ceux qui ne sont pas soutenus par un fonds fiduciaire ou une sorte d’investissement providentiel, doivent simplement arrêter de faire des films.