Incident de Vichy : résumé de la pièce et description du guide d’étude


« Incident à Vichy » d’Arthur Miller est une pièce en un acte sur un groupe de dix hommes détenus par des officiers allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, soupçonnés d’être juifs. Lorsque ces hommes commencent à comprendre pourquoi ils ont été détenus, ils commencent à réagir avec peur et colère, mais aucun ne tente de s’échapper. « Incident à Vichy » offre une vision des raisons pour lesquelles les nazis ont pu perpétrer l’Holocauste pendant si longtemps en raison du déni et de la complicité.

Après avoir été arrêtés dans les rues de Vichy, en France, six hommes et un jeune garçon attendent dans un centre de détention, se demandant pourquoi ils ont été détenus. Bayard tente de convaincre l’excitable Lebeau de se calmer tandis que Marchand et Monceau insistent sur le fait qu’il s’agit d’un contrôle d’identité de routine. Pourtant, Lebeau est convaincu que les Allemands les tueront. Le Capitaine de Police, le Professeur et deux détectives entrent avec le Vieux Juif, Leduc et Von Berg. Marchand est interrogé et reçoit un laissez-passer pour partir. Pendant ce temps, Bayard raconte aux autres que des Juifs sont transportés par wagon de chemin de fer vers des camps de concentration en Pologne où ils sont travaillés à mort. Monceau, un acteur, ne croit pas que les Allemands tueraient inutilement les Juifs parce qu’ils aimaient tellement son jeu quand il jouait en Allemagne, mais Von Berg, un prince autrichien, insiste sur le fait que beaucoup de nazis étaient autrefois des gens cultivés. Alors que les prisonniers examinent nerveusement leurs papiers, Monceau insiste sur le fait qu’ils iront bien tant que leurs papiers seront en règle.

Bayard, un communiste, devient irrité par la panique de Lebeau et insiste sur le fait qu’ils ne peuvent pas réagir personnellement à cela car ils font partie de l’histoire. Ferrand, le propriétaire du café, apporte du café aux officiers et, en quittant le bureau, il dit au serveur qu’il a entendu les détectives parler de brûler des gens dans des fours. En réponse, Leduc suggère que trois hommes pourraient vaincre le seul garde à la porte, mais personne n’est prêt à tenter une évasion; la complicité offre une chance de libération tandis que la rébellion semble assurer la destruction. Au cours de cette conversation, le gitan et Bayard sont tous les deux interrogés, mais aucun d’eux ne revient. Monceau refuse de croire que les Allemands brûlent des juifs dans des fourneaux, mais Von Berg et Leduc croient que l’homme est vraiment si atroce. Lorsque le serveur ignore sa convocation, le capitaine le traîne dans le bureau et le bat. Sentant cette position en dessous de lui, le major se dispute avec le professeur sur leurs méthodes d’interrogatoire avant de faire une promenade au cours de laquelle les interrogatoires cessent en attendant son retour. Le garçon propose d’aider Leduc dans son plan d’évasion, mais Leduc pense que cela ne sert à rien sans l’aide de Monceau, le seul autre homme valide qui insiste toujours sur le fait que les Allemands en sont incapables. Leduc et Monceau discutent des lois raciales tandis que Von Berg parle des musiciens juifs qui ont été tués en Autriche comme preuve que les Allemands tenteraient d’exterminer les Juifs.

Acceptant son sort, le garçon demande à Von Berg de rendre l’alliance de sa mère qu’il essayait de mettre en gage pour se nourrir lorsqu’il a été récupéré. Alors que Leduc et le garçon décident de s’échapper, le major revient, ivre, et leur déconseille. Le major et Leduc se disputent parce que Leduc veut que le major les aide à s’échapper, mais le major insiste sur le fait que cela n’aura pas d’importance car il voit un avenir où les êtres humains sont insignifiants. Lebeau, Monceau et le garçon sont interrogés à tour de rôle, mais aucun d’eux n’est relâché. Le Vieux Juif suit ce modèle. Pendant ce temps, Leduc demande à Von Berg de parler à sa femme de son arrestation, et Von Berg demande à se séparer en amis; cependant, Leduc refuse jusqu’à ce que Von Berg accepte sa responsabilité dans cette atrocité qui découle de sa complicité car il n’a rien fait pour changer les choses. Le professeur interroge Von Berg, le libérant avec un laissez-passer que Von Berg donne à Leduc et insiste pour qu’il parte. Leduc s’enfuit. Le Professeur, le Capitaine et les détectives se précipitent à la recherche de Leduc tandis que le Major et Von Berg se dévisagent sans pouvoir se comprendre alors qu’un nouveau groupe de détenus est amené.



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