Imagine Entertainment est à nouveau à la recherche de prétendants maintenant que les dirigeants Ron Howard et Brian Grazer ont fait appel à JP Morgan pour répondre aux demandes entrantes de la société de production à l’origine de succès aussi distinctifs que « A Beautiful Mind », « Apollo 13 », « 24 » et « Friday Night Lights ».
Un représentant d’Imagine a refusé de commenter lundi un article du Wall Street Journal sur l’embauche de JP Morgan. Un représentant de la banque d’investissement n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.
Une source proche du dossier a indiqué que le processus en était à ses débuts et qu’il avait été déclenché par des appels entrants adressés à Howard et Grazer. Imagine est l’une des rares sociétés indépendantes de taille à rester un acteur majeur du cinéma et de la télévision. À une époque de turbulences dans le secteur et de spéculations enragées sur la poursuite de la consolidation à Hollywood, l’intérêt accru pour Imagine n’est pas une surprise. Les partenaires seraient ouverts à des options allant d’une vente pure et simple à la cession d’une participation partielle ou à la conclusion d’une alliance stratégique avec un partenaire qui peut aider à développer l’entreprise.
Sur ce front, Howard et Grazer ont passé les six dernières années à développer l’entreprise au-delà de sa base principale de films et de télévision. Imagine comprend désormais une division pour enfants et familles, des documentaires et une production de contenu de marque. Imagine fêtera le 50e anniversaire de sa création en 2026.
Début 2022, Imagine aurait été en pourparlers pour vendre une partie de la société à Centricus Asset Management, basé à Londres, mais aucune transaction n’a abouti. À cette époque, Imagine était valorisée à environ 700 millions de dollars dans le haut de gamme.
Imagine travaille avec Raine Capital depuis près d’une décennie pour répondre à ses besoins en matière de financement et de stratégie d’investissement. Raine a investi 100 millions de dollars dans Imagine en 2016. Une vente de tout ou partie de l’entreprise serait une stratégie de sortie naturelle pour la banque d’affaires spécialisée dans les médias, le sport et le divertissement.