« Il y a du travail à faire » : Trudeau sur sa démission alors que les résultats des sondages chutent

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Le premier ministre Justin Trudeau a rejeté l’idée de démissionner au milieu de la chute des sondages lorsqu’on lui a demandé s’il démissionnerait de son poste de chef libéral lors d’une conférence de presse mercredi après-midi.

S’adressant en anglais et en français aux journalistes à London, en Ontario, pour discuter de l’abordabilité du logement, Trudeau a déclaré qu’il avait « encore du travail à faire » en tant que chef du parti libéral.

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Ce qui suit est un extrait de la vidéo de la conférence de presse vue sur Chaîne d’affaires publiques par câble (CPAC).

Q : Vous allez rencontrer vos adjoints cet après-midi pour la première fois depuis juin. Il y a du mécontentement au sein de votre caucus et beaucoup d’inquiétude concernant le scrutin. Certains remettent même en question votre capacité et si vous êtes la bonne personne pour faire face à la situation. Qu’allez-vous dire à vos adjoints cet après-midi ?

Justin Trudeau : Je vais passer beaucoup de temps à écouter. Il y a un mécontentement dans tout le pays. C’est une situation extrêmement difficile pour presque tous les Canadiens. Nous essayons de faire face à des prix élevés de l’immobilier, de l’épicerie et de l’essence.

Le coût de la vie provoque d’énormes difficultés alors même que nous constatons les impacts du changement climatique, les instabilités géopolitiques et les grandes défaites qui se profilent à l’horizon. Les gens s’inquiètent pour leur avenir et celui de leurs enfants.

C’est pourquoi, effectivement, nos députés, qui font un travail extraordinaire à l’écoute et sont là pour leurs électeurs, partagent ce que j’ai moi aussi entendu lors de mes conversations tout au long de l’été, à savoir que les Canadiens ont besoin d’aide et qui ont besoin de nous pour tenir cette promesse que a toujours été au cœur du Canada. Que pour chaque génération, nous pouvons réussir plus que la précédente.

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La réalité est que les gens craignent que ce ne soit plus la réalité. Nous discuterons donc de la manière dont nous continuerons à travailler pour répondre à ces problèmes.

Q : Selon le sondage, une majorité de Canadiens disent qu’il est temps pour vous de céder votre place à quelqu’un d’autre, est-ce une possibilité que vous envisagez ?

JT : Nous sommes à deux ans des prochaines élections. Je vais continuer à faire mon travail, il y a encore beaucoup de travail important à faire pour servir les Canadiens en ces temps difficiles. Et je reste enthousiaste et acharné par rapport à ce travail.

Q : En ce qui concerne vos députés qui ont fait des fuites anonymes dans la presse dans le but de vous expulser, quelle réponse avez-vous à leur égard ?

JT : J’ai eu des discussions interminables avec ces adjoints de mon équipe au cours des mois de l’été, et nous avons parlé franchement des défis auxquels le pays est confronté et de la manière dont nous allons les résoudre ensemble.

Je suis très heureux de pouvoir les rejoindre ces prochains jours. Nous aurons des conversations honnêtes, mais nous consacrerons également la majeure partie de notre temps et de notre énergie à discuter de la manière de répondre aux besoins des Canadiens.

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Les gens ne veulent pas que les politiciens parlent d’eux-mêmes. Les gens veulent que les politiciens se concentrent sur leurs défis, et c’est exactement ce que nous allons faire.

Q : Quel est le bon moment pour qu’un chef de parti parte ?

JT : Écoutez, nous avons devant nous deux bonnes journées de conversation avec les députés et nous aurons des conversations très honnêtes. Mais je peux vous dire que l’équipe est prête à affronter tous les défis du pays et je sais que nous avons beaucoup de travail à faire.

Mais c’est ce à quoi s’attendent les Canadiens, car nous vivons des temps difficiles. Qu’il s’agisse de l’inflation qui diminue mais que les produits d’épicerie restent trop chers, ou encore des prix élevés de l’immobilier, nous sommes en train de proposer des plans pour proposer des solutions.

Il y a du travail à faire et nous y ferons face.

Q : Quel est votre seuil si le mécontentement augmente parmi les autres députés ? À quel moment dites-vous « J’ai fini » ?

JT : J’aurai de bonnes conversations avec mes adjoints. Mais je peux vous dire que je suis ici pour poursuivre le travail que nous faisons depuis des années pour bâtir un Canada meilleur, pour sortir des millions de personnes de la pauvreté, pour créer des milliers d’emplois, pour lutter contre les changements climatiques, pour progresser nos efforts de réconciliation, non seulement pour des raisons morales, mais aussi économiques.

Nous avons fait beaucoup pour ce pays et nous continuerons à en faire beaucoup. J’ai de grandes ambitions pour ce pays et j’ai hâte de poursuivre le travail que nous faisons ensemble.

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