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OTTAWA — Une enquête du vérificateur général du Canada a révélé que le système de conservation du Musée canadien de l’histoire met ses collections en danger.
La société d’État fédérale gère les collections du Musée canadien de l’histoire et du Musée canadien de la guerre, et est chargée de la garde de plus de quatre millions d’objets et d’artefacts historiques et culturels.
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L’équipe de l’auditeur était particulièrement préoccupée par le fait qu’il n’existait aucun moyen solide de gérer l’inventaire.
L’audit a révélé que la société avait fait un si mauvais travail en gardant un œil sur ces objets que plus de 800 ont été déclarés manquants lors des inspections d’inventaire entre 2012 et 2022.
Plus de 300 articles n’étaient pas stockés correctement et 15 000 manquaient d’informations sur l’origine de l’article.
« Il n’était pas prévu de résoudre les problèmes découverts lors de ces vérifications, y compris la recherche d’éléments manquants », indique le rapport de l’auditeur.
Il n’y avait aucun plan pour résoudre les problèmes
Une inspection d’inventaire de plusieurs salles du Musée canadien de l’histoire en mars 2022 a révélé plus de 700 problèmes, dont près de 80 éléments manquants, dont cinq ont été jugés d’une grande importance historique.
En août 2022, 400 de ces problèmes n’étaient toujours pas résolus, sans plan ni calendrier pour les résoudre.
La société avait prévu de créer une base de données de 1,1 million de documents archéologiques en 2016 comme première étape vers l’inventaire de la collection, mais les dossiers de 200 000 n’étaient pas terminés à la date limite de mars 2022 et aucun nouveau calendrier n’a été fixé.
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L’audit a également révélé que le musée n’examinait pas régulièrement le personnel autorisé à accéder aux emplacements sécurisés où les collections sont stockées, même si la sauvegarde des artefacts historiques est au cœur du mandat de la société.
Le dernier examen du musée d’histoire a été effectué en 2005 et le dernier du musée de la guerre en 2021. Aucun des deux musées n’avait prévu d’autre examen.
Le musée a accepté les 11 recommandations du vérificateur pour résoudre certains des problèmes.
Malgré les « lacunes importantes », la vérification a révélé que le musée maintenait des systèmes et des pratiques raisonnables pour s’acquitter de son mandat.