vendredi, décembre 20, 2024

Il faudra 20 ans au gouvernement fédéral pour atteindre le seuil de rentabilité avec les accords Volkswagen et Stellantis : PBO

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OTTAWA — Le directeur parlementaire du budget affirme qu’il faudra aux gouvernements fédéral et ontarien jusqu’en 2043 pour atteindre le seuil de rentabilité de leurs accords sur les batteries de véhicules électriques avec deux géants de l’automobile.

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Les gouvernements ont annoncé cette année des subventions à Volkswagen et Stellantis-LG Energy Solution pour les inciter à construire des usines de batteries pour véhicules électriques au Canada.

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Un rapport publié mardi par le DPB indique qu’il faudra 20 ans pour que les revenus gouvernementaux générés par la production des deux usines égalent les subventions à la production, qui totaliseront 28,2 milliards de dollars d’ici la fin de 2032.

En mars, le Canada a conclu un accord qui permettra à Volkswagen d’obtenir jusqu’à 13,2 milliards de dollars de subventions à la production de batteries produites dans une usine prévue à St. Thomas, en Ontario.

Stellantis a ensuite demandé un accord similaire pour une usine qu’elle construit à Windsor, en Ontario, et a finalement obtenu un accord de 15 milliards de dollars.

Les subventions à la production des deux usines sont censées refléter les incitations offertes par les États-Unis dans le cadre de l’Inflation Reduction Act, une loi adoptée à l’été 2022 qui prévoit des investissements importants dans l’économie verte.

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Le coût des subventions à la production canadienne doit être partagé entre les gouvernements fédéral et ontarien, Ottawa assumant les deux tiers du coût.

Cependant, le rapport du DPB comporte une mise en garde notable : l’analyse n’inclut pas les recettes gouvernementales supplémentaires qui pourraient être générées par les retombées sur l’économie.

Cela contraste avec le calcul du seuil de rentabilité sur cinq ans du gouvernement fédéral pour l’accord avec Volkswagen, qui inclut les revenus attendus de l’augmentation de la production tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Les libéraux ont soutenu que ces lourdes subventions à la production auraient des effets plus importants sur l’économie en encourageant davantage d’entreprises impliquées dans l’industrie automobile à investir au Canada. Cela, à son tour, contribuerait à faire avancer le pays dans ses plans de transition verte.

Le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, a déclaré que les conclusions du DPB démontrent que les accords constituent de « bonnes affaires ».

« Même si le rapport du directeur parlementaire du budget ne rend pas compte d’un grand nombre des impacts économiques plus larges sur la chaîne d’approvisionnement, il souligne, une fois de plus, que les investissements généreront des retombées économiques bien supérieures à la contribution de notre gouvernement », a déclaré Champagne dans un communiqué publié le X, anciennement connu sous le nom de Twitter.

Le gouvernement fédéral n’a pas fourni d’estimation du seuil de rentabilité pour l’accord Stellantis.

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