L’arrestation récente d’un étudiant diplômé de l’Université du Minnesota par l’ICE a provoqué une profonde inquiétude au sein de la communauté universitaire. Les dirigeants de l’UMN ont exprimé leur désarroi face à cet incident survenu hors campus, alors que le Département d’État annonçait l’annulation imminente de 300 visas d’étudiants étrangers. Cette situation soulève des interrogations sur la gestion des relations entre les universités et les forces de l’ordre, ainsi que sur les droits des étudiants internationaux.
Arrestation d’un Étudiant Diplômé par l’ICE : Un Événement Troublant
Récemment, l’Immigration et la douane des États-Unis (ICE) ont procédé à l’arrestation d’un étudiant diplômé de l’Université du Minnesota (UMN) alors que le Département d’État s’apprêtait à annuler environ 300 visas d’étudiants étrangers. Cet incident a suscité une onde de choc au sein de l’université et de la communauté étudiante.
Réactions de l’Université du Minnesota
Les dirigeants de l’UMN ont qualifié cette arrestation de « profondément troublante », précisant qu’elle s’était produite dans une résidence hors campus. Selon le Minnesota Daily, l’étudiant concerné serait un international inscrit à l’école de gestion Carlson. L’université a affirmé n’avoir eu aucune connaissance préalable de l’incident et n’avoir partagé aucune information avec les autorités fédérales avant son déroulement. En réponse à cette situation, l’université a également proposé un soutien en santé mentale à tous ceux qui pourraient en avoir besoin.
Le doyen de l’école Carlson, Jamie Prenkert, a souligné que le personnel de l’école est resté en contact étroit avec l’étudiant, l’aidant à accéder à des ressources et à un soutien. Il a ajouté que « dans le climat actuel, des détentions comme celle-ci touchent profondément notre communauté. »
Ce développement est survenu le même jour où le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé, lors d’une rencontre avec le président guyanais, que le Département d’État avait révoqué environ 300 visas d’étudiants internationaux. Rubio a affirmé que ce nombre pourrait même dépasser les 300, déclarant : « Nous le faisons tous les jours. »
Il a également précisé que les étudiants internationaux qui participent à des mouvements liés à des actes tels que le vandalisme ou le harcèlement ne recevront pas de visas d’études. Ceux qui obtiennent des visas sous de faux prétextes et s’engagent dans de telles activités perdraient leur statut légal aux États-Unis, ce qui pourrait entraîner leur expulsion.
L’arrestation de cet étudiant n’est pas un cas isolé. Des incidents similaires ont été rapportés, notamment l’arrestation d’un militant pro-Palestine de l’Université Columbia, Mahmoud Khalil, et d’autres étudiants, ce qui soulève des préoccupations sur la façon dont les universités gèrent leurs relations avec les forces de l’ordre.
Ces événements mettent en lumière les tensions croissantes entre l’immigration, les droits des étudiants internationaux et la réponse des universités face à la pression des autorités. Les conséquences de ces actions se font déjà sentir au sein des communautés académiques, suscitant un débat sur la sécurité et le soutien aux étudiants.