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Victor Klemperer a écrit son journal pendant les douze années du règne d’Hitler. La version anglaise de Je témoignerai : un journal des années nazies, 1933-1941 a été publié à New York par Random House en 1998 (avec un deuxième volume couvrant les années 1942-1945), mais les journaux ont une histoire intéressante. Après la mort de Klemperer en 1960, ses journaux ont été emmenés à la Bibliothèque d’État de Dresde. Walter Nowojski, un ancien élève de Klemperer, les a trouvés et, reconnaissant leur valeur historique, a tapé les journaux manuscrits en allemand. Enfin, un petit éditeur berlinois accepta en 1995 de publier les manuscrits en allemand en un seul volume couvrant les années 1933 à 1945. Le journal de Klemperer devint rapidement un best-seller malgré sa longueur (1 500 pages) et son prix (bien plus de soixante dollars).
Le journal est considéré comme important en tant que compte rendu détaillé de la propagation du nazisme en Allemagne et de la réception des idéaux nazis par la population. Il représente la perspective inhabituelle d’un Juif tout au long des douze années de pouvoir nazi. La contribution unique du journal au domaine de la littérature sur l’Holocauste est sa présentation étape par étape de la déshumanisation et de la persécution systématiques des Juifs dans l’Allemagne nazie.
Certains lecteurs se concentrent sur le fait que Klemperer connaissait des Allemands qui lui étaient sympathiques en tant que juif à une époque où il était impopulaire de l’être. D’autres présentent le journal comme la preuve que les horreurs de l’Holocauste étaient largement connues à l’époque, une question qui a été vivement débattue au fil des ans. Indépendamment de l’interprétation du journal par le lecteur ou le chercheur, son importante valeur historique est universellement reconnue.
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