HUNTER: OPP résout le mystère de l’affaire froide Nation River Lady de 1975

L’accusé, Rodney Nichols, un homme qui était une connaissance à Montréal à l’époque, a maintenant 81 ans et vit en Floride

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Son nom dans la mort était le sobriquet effrayant Nation River Lady.

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En fait, c’était une Jane Doe assassinée et jetée d’un pont au large de l’autoroute. 417 dans l’est de l’Ontario près de Casselman.

Le 3 mai 1975, un agriculteur découvre son corps flottant face contre terre dans la rivière Nation, une langue d’eau entre Ottawa et Montréal. Elle avait été étranglée à mort.

Maintenant, Reportages de Radio-Canada qu’elle a finalement été identifiée et que son assassin présumé est en détention, mettant fin à une odyssée qui a englobé l’Ontario, le Québec, la Floride et enfin la maison de Nation River Lady’s Tennessee.

Les détectives de l’OPP ont identifié la victime d’il y a près de 50 ans comme étant Jewell Parchman Langford, qui avait 48 ans lorsqu’elle a été assassinée.

Les pieds et les mains de la victime étaient liés avec des cravates.  Police provinciale de l'Ontario
Les pieds et les mains de la victime étaient liés avec des cravates. Police provinciale de l’Ontario

Les flics allèguent qu’elle a été assassinée par Rodney Nichols, un homme qui était une connaissance à Montréal à l’époque. Il a maintenant 81 ans et vit à Hollywood, en Floride, faisant l’objet d’une demande d’extradition.

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Malgré des efforts herculéens, l’enquête semble n’aller nulle part rapidement. La femme flottant dans la rivière Nation était blanche, probablement entre 20 et 45 ans, mesurant environ 5 pieds 4 pouces et pesant un peu 100 livres. Ses cheveux bruns avaient récemment été teints en blond fraise.

C’était une fumeuse qui buvait du café et ses ongles des mains et des pieds étaient bien entretenus.

Le manteau qu'elle portait au moment du meurtre.  Police provinciale de l'Ontario
Le manteau qu’elle portait au moment du meurtre. Police provinciale de l’Ontario

Selon Radio-Canada, Langford a grandi dans une famille nombreuse sur une ferme du comté de Madison, au Tennessee. Elle et son mari ont ouvert un spa à Jackson en 1972.

Comment elle s’est retrouvée à Montréal n’est pas claire, mais les flics là-bas ont fait un rapport de personne disparue en avril 1975 lorsqu’elle a disparu.

Une campagne médiatique massive suite à la découverte du corps n’a jamais plu aux détectives de Montréal.

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Le corps décomposé de la femme était enveloppé de bouts de serviettes, de chiffons et d’autres tissus. Ses mains et ses pieds avaient été liés avec des cravates.

Ce torchon a été retrouvé sur le corps.  Police provinciale de l'Ontario
Ce torchon a été retrouvé sur le corps. Police provinciale de l’Ontario

Et pendant les 48 années suivantes, son identité et sa mort ont été parmi les plus grands mystères criminels du Canada.

Quant au meurtrier accusé, Rodney Nichols aurait été une figure bien connue du milieu du rugby dans l’ouest anglophone de Montréal.

Radio-Canada a rapporté – citant des documents judiciaires – que Nichols avait été accusé du meurtre de Langford le 8 septembre 2022. Il n’y a eu aucune annonce publique et les détectives ne se sont pas inclinés en raison d’une interdiction de publication, levée depuis.

Jusqu’à présent, le suspect âgé n’a pas comparu devant le tribunal et n’a pas plaidé coupable. L’OPP et ses homologues américains restent discrets.

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Alors que la marche de la technologie commençait à donner aux flics plus d’outils pour résoudre les affaires froides, les détectives ont rouvert l’enquête au milieu des années 2000. Un buste en argile en trois dimensions a été publié en 2017 alors que les enquêteurs parcouraient le public à la recherche de nouvelles pistes.

Mais alors que les tests ADN et la généalogie génétique ont aidé à résoudre certaines des enquêtes sur les meurtres les plus épineuses, telles que le Golden State Killer et le meurtre de Christine Jessop à Toronto, les enquêteurs ont vu leur chance.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Et une fois qu’ils ont eu le vrai nom de Nation River Lady, les dominos ont commencé à tomber.

Mais derrière le rideau, il y avait une vraie victime, une vraie personne qui aimait et était aimée. À l’insu des médias et du public, sa dépouille solitaire qui avait été entreposée au Canada pendant si longtemps a finalement été renvoyée chez elle.

Jackson, dans le Tennessee, se trouve sur la I-40, à mi-chemin entre Nashville et Memphis. Langford n’y avait jamais été oublié.

Elle n’était pas connue sous le nom de Nation River Lady à Jackson. Mais elle manquait désespérément et une plaque a été installée dans un cimetière local notant qu’elle avait disparu.

Aujourd’hui, on y lit : « Enfin à la maison et en paix ».

[email protected]

@HunterTOSun

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