mardi, novembre 5, 2024

HUNTER : Le tueur d’une ferme porcine, Robert Pickton, a finalement été condamné à la peine de mort

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L’abolitionniste le plus pur et dur admettrait à contrecœur que le tueur en série d’une ferme porcine, Robert Pickton, aurait dû se balancer au bout d’une corde.

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Au lieu de cela, Pickton, 74 ans, a reçu le grand adieu grâce à un camarade incarcéré dans une prison du Québec.

Il est parti vendredi et a obtenu son aller simple pour l’enfer.

Pickton était le tristement célèbre éleveur de porcs de Port Coquitlam qui, selon les flics, avait assassiné des dizaines de femmes, attirées du côté est de Vancouver avec la promesse de drogue, de fric et de plaisir à la ferme.

Georgina Papin, une victime de la région d'Edmonton du tueur en série Robert Pickton, reconnu coupable en Colombie-Britannique.  Photos fournies
Georgina Papin, une victime de la région d’Edmonton du tueur en série Robert Pickton, reconnu coupable en Colombie-Britannique. Photos fournies Photo fournie /edm

À la ferme du mal se cachaient plutôt la mort, la torture et les privations. Après que Pickton en eut fini avec eux, les femmes – pour la plupart des prostituées et des drogués – furent nourries à ses porcs.

Pickton a été arrêté en 2007 pour six meurtres, bien que les détectives des homicides soupçonnent que ce nombre est supérieur à 50. L’automne dernier, il est apparu que l’odieux monstre pouvait demander une semi-liberté.

Même s’il était presque certain qu’il ne l’obtiendrait jamais, l’idée même était un affront aux morts, à leurs familles et à la société civilisée dans son ensemble. Heureusement, Pickton n’en aura jamais l’occasion.

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Une vue aérienne de la ferme Pickton à Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, prise par la police au cours de son enquête en 2002. Les défenseurs des victimes présumées du tueur en série Robert Pickton en Colombie-Britannique disent qu'ils restent concentrés sur l'obtention de justice pour les femmes, alors que Pickton repose dans un hôpital du Québec à dans le coma après avoir été agressé en prison.LA PRESSE CANADIENNE/HO
Une vue aérienne de la ferme Pickton à Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, prise par la police lors de son enquête en 2002. LA PRESSE CANADIENNE/HO Photo par HO /La Presse Canadienne

À la prison maximale de Québec, le 19 mai, Pickton a été poignardé avec une brosse à dents dans le cou. Le tueur présumé a ensuite cassé un manche à balai et l’a enfoncé dans le nez du tueur de la ferme porcine et dans son crâne.

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Mais la mort de Pickton laisse de nombreuses questions aux familles des victimes. Le tueur lui-même s’est vanté d’avoir assassiné 49 femmes (il en a été accusé de 26) – une de moins que son objectif de 50 – et d’avoir un complice.

Ces questions et d’innombrables autres ne trouveront jamais de réponse, mais après deux décennies en prison, si Pickton ne parlait pas à ce moment-là, il emporterait ses secrets écoeurants dans la tombe.

Chad Daybell est assis à la table de la défense après la lecture du verdict du jury dans son procès pour meurtre au palais de justice du comté d'Ada à Boise, Idaho, le jeudi 30 mai 2024.
Chad Daybell est assis à la table de la défense après la lecture du verdict du jury dans son procès pour meurtre au palais de justice du comté d’Ada à Boise, Idaho, le jeudi 30 mai 2024. Photo de Kyle Green /THE ASSOCIATED PRESS

« Il ne se passe pas un jour sans que nous pensions à elle », a déclaré Lynn Frey, la belle-mère de la victime Marnie Frey, à CTV News. «Et vous savez, j’ai quelques-unes de ses restes. J’espère que c’est elle. Je ne suis pas garanti à 100 %.

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Elle a ajouté : « Au moins, nous avons obtenu un peu de responsabilité de la part de Marnie, mais toutes les autres familles n’ont rien reçu. Vous savez, il y a beaucoup de familles qui n’ont jamais eu leur journée au tribunal et qui n’en auront jamais. Et comment le peuvent-ils ? Je ne peux pas imaginer ce qu’ils ressentent à ce sujet.

Par ailleurs, samedi, l’aspirant chef de secte Chad Daybell a été condamné à mort dans l’Idaho pour le meurtre des deux enfants de sa femme. Une fin satisfaisante pour les meurtres odieux.

Le tueur de flic Craig Munro.
Le tueur de flic Craig Munro. Photo par document

Mais le plus typique est Craig Munro. Pas de manche à balai déchiqueté dans la tête. Aucune exécution sanctionnée par l’État.

Munro, aujourd’hui âgé de 72 ans, a purgé 44 ans de prison pour le meurtre de sang-froid du policier torontois Michael Sweet en 1980 lors d’un braquage bâclé dans un point d’eau de la ville. Il bénéficie désormais d’une semi-liberté de six mois.

La Commission des libérations conditionnelles du Canada a joyeusement annoncé que Munro avait « réalisé des progrès significatifs au cours de votre peine, avait constaté une réduction de vos besoins évalués et s’était engagé à mener une vie prosociale et respectueuse des lois ».

Sweet était père de trois jeunes filles et se vidait lentement de son sang. Munro se moqua du flic tombé alors qu’il prenait son dernier souffle.

La sortie de Munro est déprimante, mais comme le chantait Meatloaf, deux sur trois, ce n’est pas mal.

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@HunterTOSun

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