jeudi, décembre 19, 2024

HUNTER : Le Canada pendait les traîtres, pas les couvrait

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Il était une fois, nous n’étions pas des mauviettes.

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Si vous avez fait du tort à ce pays – si vous avez trahi le Canada ou vos concitoyens de quelque manière que ce soit – vous pourriez très bien vous retrouver au bout d’une corde.

Désormais, les autorités fédérales couvrent les personnes accusées de trahison. Les personnes qui auraient « sciemment » trahi leur pays bénéficient de l’anonymat.

Le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (NSICOP) – un groupe multipartite composé de députés et de sénateurs disposant des autorisations de sécurité les plus élevées – a dévoilé lundi un rapport choquant.

La vice-première ministre Chrystia Freeland prend la parole lors d'une visite à la caserne de Cainsville du service d'incendie du comté de Brant, juste à l'est de Brantford, en Ontario, le mercredi 8 mai 2024.
OMS? NOUS? La vice-première ministre Chrystia Freeland prend la parole lors d’une visite à la caserne de Cainsville du service d’incendie du comté de Brant, juste à l’est de Brantford, en Ontario, le mercredi 8 mai 2024. Photo de Brian Thompson /Brantford Expositor/Réseau Postmedia

Certains politiciens anonymes ont travaillé pour saper le Canada au profit des puissances étrangères (bonjour la Chine !) et d’eux-mêmes. Le gouvernement libéral de Justin Trudeau semble hésiter à divulguer les noms de ceux qui auraient partagé des informations top secrètes avec nos ennemis.

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C’est une trahison.

Rien de moins.

Le 27 août 1947, Kanao Inouye – alias The Kamloops Kid – découvrit que ce pays traiterait la trahison par la violence.

Inouye est née et a grandi à l’intérieur de la Colombie-Britannique avant de déménager au Japon en 1938 pour y poursuivre des études postsecondaires. En 1942, il était dans l’armée impériale japonaise, d’abord comme interprète et garde, puis comme tortionnaire pour la police secrète ou Kempetai.

Des soldats canadiens défendent Hong Kong, décembre 1941 CRÉDIT : IWM- LF193/WAR MUSEUM
Des soldats canadiens défendent Hong Kong, décembre 1941 CRÉDIT : IWM- LF193/WAR MUSEUM

Si vous avez déjà parlé à un ancien combattant canadien ayant combattu à Hong Kong ou en Extrême-Orient, sa haine reste viscérale.

À la prison Sham Shui Po à Hong Kong avec ses centaines de prisonniers canadiens, Inouye a développé une maîtrise du tourment et de la torture, battant joyeusement ses compatriotes canadiens au hasard.

Il a déclaré aux soldats canadiens battus : « Quand j’étais au Canada, j’ai subi toutes sortes d’abus. … Ils m’ont traité de « petit salaud jaune ». Maintenant, où est ta soi-disant supériorité, sale racaille ?

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Troupes canadiennes capturées lors des combats à Hong Kong en 1941. Pour beaucoup, le pire était encore à venir.  ARCHIVES NATIONALES
Troupes canadiennes capturées lors des combats à Hong Kong en 1941. Pour beaucoup, le pire était encore à venir. ARCHIVES NATIONALES

Avec le Kempetai, il a perfectionné ses compétences en matière de torture sur le personnel militaire canadien, les espions présumés et les civils.

Le carabinier William Allister le qualifiait de « monstre rendu fou par la haine de tout ce qui est blanc ». Son désir de vengeance était génial.

Vidéo recommandée

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À la fin de la guerre, les Canadiens et les autres prisonniers alliés n’étaient plus que des cadavres ambulants, affamés et soumis. Mais le Kamloops Kid n’est pas allé bien loin et a été arrêté à Kowloon après que d’anciens prisonniers de guerre canadiens l’ont repéré.

Lors de son procès, il est apparu qu’il avait utilisé la torture à l’eau et brûlé des hommes avec des cigarettes dans une orgie sadique du mal. D’autres ont été battus avec un fouet pour chien.

Dans la salle d’audience de Hong Kong en 1947, les victimes d’Inouye le regardèrent avec une « haine véhémente ». Il est responsable de la mort de huit Canadiens.

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Dominic LeBlanc est photographié aux côtés du premier ministre Justin Trudeau
Dominic LeBlanc est photographié aux côtés du premier ministre Justin Trudeau lors d’une cérémonie d’assermentation du Cabinet à Rideau Hall en novembre. Photo par photo de fichier /Postmédia

« Certains de ces actes impliquaient une cruauté si gratuite et barbare que le fait que les victimes survivent ou non était un simple hasard du destin », a déclaré le lieutenant-procureur. Le colonel JC Stewart s’est moqué d’Inouye, qualifiant ses actions de « scandale contre l’humanité ».

Le dernier mot du Kamloops Kid fut « Banzai ! »

En 2024, nos élus, qui ont peut-être coûté des vies à des Canadiens et infligé un coup dur à notre démocratie, n’ont pas peur d’une longue chute. Les traîtres, tueurs et autres vauriens n’ont pas à craindre grand-chose.

Selon le rapport de lundi, ces députés prétendument compromis ont également tenté « d’influencer de manière inappropriée leurs collègues parlementaires » au profit d’entités étrangères.

C’est une trahison.

Mais la vice-première ministre Chrystia Freeland a déclaré mardi que même si le gouvernement prenait « très au sérieux » la menace d’ingérence politique étrangère, elle ne s’engagerait même pas à expulser du caucus les éventuels malfaiteurs libéraux.

Le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, s’est inquiété : « Je pense que, par principe, il n’est pas judicieux de parler d’éléments spécifiques pouvant impliquer des individus. »

Si cela est prouvé, ces actions constituent une trahison.

Il était une fois, nous le savions. Il suffit de demander au Kamloops Kid.

[email protected]

@HunterTOSun

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