House of Gucci Review: Une adaptation hideuse d’un scandale de la mode infâme

House of Gucci Review: Une adaptation hideuse d'un scandale de la mode infâme

Patrizia Reggiana (Lady Gaga) épouse Maurizio Gucci (Adam Driver) et crée un conflit au sein de la marque de mode emblématique.


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Le réalisateur Ridley Scott et un ensemble de stars trébuchent mal dans une adaptation atroce d’un scandale sensationnel de l’industrie de la mode. Basé sur le livre de Sara Gay Forden, House of Gucci est une caricature horrible et stéréotypée des Italiens. Les accents, les représentations et le comportement bloviant de la distribution frisent le risible à une exception près. Le lauréat d’un Oscar, Jared Leto, méconnaissable dans un gros costume et du maquillage, le pousse à un point répréhensible. Il vise l’humour, mais frappe dans le mille.

En 1970 à Milan, Patrizia Reggiani (Lady Gaga), la fille d’un riche magnat du camionnage et aspirante mondaine, fait une rencontre fatidique lors d’une soirée chic. Elle rencontre accidentellement Maurizio Gucci (Adam Driver), un étudiant en droit réservé qui a évité son célèbre nom de mode. Fils de l’acteur Rodolfo Gucci (Jeremy Irons) et neveu du PDG de Gucci, Aldo Gucci (Al Pacino), Maurizio méprisait l’élitisme de la marque Gucci. Patrizia a vu une opportunité et a sauté vigoureusement. Elle se marie dans la famille malgré les objections du père de Maurizio.

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Des années plus tard à New York, Patrizia s’affirme dans l’entreprise familiale Gucci. Elle pense qu’Aldo et son fils maladroit, Paolo (Jared Leto), n’ont aucune idée de comment garder la marque pertinente dans les années 80 modernes. Patrizia pousse son mari dans une lutte de pouvoir. Le pari de Maurizio fonctionne, mais il se méfie des machinations de sa femme. Patrizia n’est pas venue jusqu’ici pour être marginalisée au moment de sa victoire.

House of Gucci se joue comme un feuilleton vulgaire. Il est ahurissant de voir un casting aussi vénéré se comporter si mal. Lady Gaga ressemble à une femme au foyer complice d’une imitation des Sopranos. Elle verse sur le mélodrame sous une mousse de gloss. Rebondissant de séductrice aux doigts tournoyants à larmoyante obsessionnelle comme une balle de ping-pong. Jared Leto prend le manteau de suraction d’Al Pacino. Son tour en tant que Paolo se transforme en un spectacle de clown italien. Je ne peux pas imaginer que les vrais Patrizia ou Paolo étaient aussi maladroits. Ridley Scott avait besoin de maîtriser les caractérisations.

House of Gucci a des problèmes de rythme. Le script a une sensation de manuel sans aucune surprise. La plupart des auditoires seront conscients du scandale de la vie réelle. Ridley Scott (Gladiator, The Martian) a dû surmonter ce fardeau avec un récit convaincant. Il met la responsabilité sur un casting estimé, qui va ensuite trop loin par manque de direction. Le résultat est une bombe scintillante qui donne à tout le monde l’air idiot et gâche le matériel source.

Ridley Scott est un cinéaste légendaire. Il est une marchandise de confiance neuf fois sur dix. House of Gucci prouve qu’ils ne peuvent pas tous être gagnants. Il frappe mal ici. La performance de Jared Leto va être controversée. Certains Italiens seront offensés. Il est horrible et complètement exagéré sans aucune raison logique. C’est vraiment dommage car Leto est un acteur exceptionnel. House of Gucci est une production de MGM, Bron Creative et Scott Free. Il sera présenté en première le 24 novembre exclusivement dans les salles de United Artists Releasing.


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