[ad_1]
Nick travaille pour l’ONU et n’est pas revenu depuis longtemps aux États-Unis après une mission difficile en Afghanistan. À son grand désespoir, son patron se tourne vers lui pour y retourner. Les choses tournent mal dans les heures qui suivent sa remise des pieds à Kandahar, et il subit une épreuve qui le transformera, mais moins à travers les
Nick travaille pour l’ONU et n’est pas revenu depuis longtemps aux États-Unis après une mission difficile en Afghanistan. À son grand désespoir, son patron se tourne vers lui pour y retourner. Les choses tournent mal quelques heures après sa remise des pieds à Kandahar, et il subit une épreuve qui le transformera, moins par la souffrance qu’il endure que par la joie qu’il rencontre dans un lieu inattendu. Mais c’est une joie interdite, et elle a un prix : Nick pourra-t-il éviter de la payer ? Et combien cela coûtera-t-il s’il ne peut pas?
En nous montrant le désastre évolutif de l’intervention occidentale en Afghanistan à travers les yeux d’un seul homme, Omar Farhad rend son impact immédiat, nous fait participer à l’échec en cours. Parce qu’il donne à cet homme une histoire convaincante et crédible, souvent riche en détails (par exemple, un long voyage dans la peur et l’inconfort est donné juste le temps dont il a besoin pour s’assurer que nous ressentons son impact), l’effet documentaire du livre est renforcé par ses qualités fictives. Cela est rendu d’autant plus fort par le point de vue inhabituel adopté par Farhad : un récit à la troisième personne, mais entièrement au présent. Nous regardons donc l’action se dérouler, comme si c’était en temps réel – comme si nous y étions.
Cet effet cinématographique est renforcé par la crudité du style. Cela semble journalistique et non retouché, comme s’il était parlé en direct à la caméra, bien que parfois il soit un peu sous-édité : certaines répétitions et certains manques d’expression auraient pu être affinés pour améliorer la fluidité du texte.
Une critique plus sérieuse est que Farhad, focalisé qu’il est sur l’importance de son message, cède parfois à l’envie de nous en parler, plutôt que de nous le montrer. Nous avons donc un peu trop de passages qui informent directement le lecteur sur ce qui se passe en Afghanistan, au Pakistan et en Iran voisins, ou plus loin, à Dubaï et à New York. Parfois aussi, on a l’impression qu’il nous met en garde sur la direction que prennent les choses plutôt que sur leur situation actuelle : lorsqu’il décrit des milices iraniennes contrôlant ouvertement la ville d’Herat à l’ouest du pays, ou le Pakistan contrôlant le sud et à l’est, je ne reconnais pas le pays tel que décrit par la plupart des observateurs – pour l’instant.
Pourtant, en nous montrant à quoi ressemble la vie dans ce triste pays, déchiré par les conflits d’ennemis extérieurs qui estiment ne rien lui devoir et peuvent à juste titre s’en servir comme le jouet de leur antipathie mutuelle, Farhad nous communique des idées vitales pour nous. tout à apprendre. C’est d’autant plus vrai que l’histoire nous emmène dans des lieux et des incidents qui montrent comment les Afghans préservent leurs normes d’honneur et la générosité qui en découle.
Il confirme parfois ce que je savais déjà, mais le plus souvent il m’a appris beaucoup de choses que j’ignorais. Puisqu’il a vécu et travaillé en Afghanistan, il nous apporte une connaissance directe que peu ont la chance d’acquérir directement. Pour cela, je ne peux qu’être reconnaissant et j’exhorte vivement les autres à prendre ce petit livre et à s’inspirer des idées de Farhad pour eux-mêmes.
Qu’il ait communiqué son message dans un roman qui tourne les pages, avec des personnages qui gagnent notre sympathie et notre intérêt, dans un contexte vibrant et avec une histoire bien racontée culminant dans une fin puissante, fait Honneur et polygamie une excellente lecture et un excellent moyen d’améliorer notre compréhension.
[ad_2]
Source link