Homo Deus: Une brève histoire de demain Résumé et description du guide d’étude


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Harari. Yuval Noé. Homo Deus : une brève histoire de demain. Harper Collins, 2017.

Homo Deus: A Brief History of Tomorrow de Yuval Noah Harari décrit et discute de larges futurs possibles pour l’humanité, sur la base de son développement passé. Il s’appuie sur les travaux antérieurs de Harari, Sapiens, mais peut être lu et compris séparément. L’auteur soutient que l’humanité atteint un tournant majeur dans notre histoire et que les technologies émergentes vont radicalement changer nos sociétés et nos expériences.

Le livre s’ouvre en notant que l’humanité a largement vaincu la menace de famine, d’épidémie et de violence. Bien que ceux-ci existent toujours, ils ont été considérablement réduits et pourraient raisonnablement être éliminés dans les décennies à venir. De plus, ils sont considérés comme des problèmes qui peuvent être résolus, plutôt que comme des éléments inévitables de l’existence humaine. En conséquence, l’humanité passera à deux nouvelles initiatives, atteindre l’immortalité et assurer le bonheur universel. Contrairement aux développements passés dans lesquels nous avons amélioré notre technologie, ceux-ci nécessiteront une mise à niveau directe des humains. Selon Harari, cela constituerait une nouvelle espèce, qu’il appelle Homo deus. Le travail continue d’explorer cette idée en détail et d’aborder de nombreuses questions éthiques et philosophiques qui peuvent survenir.

Dans la première section complète du livre, Harari donne un aperçu historique de la montée de l’humanité pour dominer notre environnement. Il soutient que les humains ont la capacité unique de créer et de partager des réalités imaginaires, ce qui nous permet de coopérer à une bien plus grande échelle que les autres espèces. En conséquence, nous avons développé des sociétés massives et complexes. Simultanément, ces réalités intersubjectives façonnent la réalité objective et déterminent de nombreuses caractéristiques de nos cultures. Les plus importants de ces mythes partagés sont les religions, que l’auteur définit comme une histoire englobante qui justifie les normes et les valeurs humaines (180). L’auteur soutient qu’il est important de comprendre le rôle joué par les religions, car elles détermineront en grande partie la voie de notre développement futur.

Actuellement, la religion humaine dominante est le libéralisme, qui soutient que les êtres humains sont des individus intrinsèquement précieux dotés d’un libre arbitre. Nos expériences intérieures servent de source de sens dans l’univers et éliminent ainsi le besoin d’une divinité surhumaine. Ce système de croyance nous a permis de maintenir une expérience significative, même si nous n’avons pas Dieu pour expliquer et ordonner nos vies. Le libéralisme est en outre responsable de bon nombre des institutions modernes les plus importantes, telles que la démocratie et le capitalisme. Malgré cela, Harari soutient que les idéaux fondamentaux du libéralisme ne sont pas étayés par des preuves scientifiques. Des recherches récentes suggèrent que les humains ne sont ni des individus ni un libre arbitre. Au lieu de cela, nous sommes composés d’une série de processus physiques aléatoires et déterministes. Bien que les humains puissent être uniques dans notre expérience de la conscience, Harari soutient que cela est finalement insignifiant, étant donné que l’intelligence artificielle s’est avérée beaucoup plus efficace pour traiter l’information.

Pour cette raison, Harari soutient que les humains risquent de perdre leur statut de forme de vie dominante. Il note que, sans libéralisme, nous ne pouvons être considérés que comme des algorithmes biologiques. Des algorithmes artificiels plus efficaces pourraient donc nous remplacer à terme. Harari suggère que ce processus pourrait conduire à l’émergence de l’une des deux « techno-religions ». Le premier d’entre eux est le techno-humanisme, dans lequel les humains restent l’espèce dominante, mais nous améliorent grâce à la bio-ingénierie au point où nous constituons une espèce entièrement nouvelle. Plus dramatiquement, le dataisme, qui privilégie la libre circulation de l’information par-dessus tout, pourrait devenir la religion dominante. Dans ce scénario, les humains ne seraient valorisés que dans la mesure où ils peuvent traiter des données et contribuer à la liberté d’information. L’auteur conclut en notant que ce travail traite de possibilités, pas de prophéties. Il encourage le lecteur et la société en général à évaluer plus attentivement les implications éthiques et philosophiques du développement technologique.



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