Homeworld 3 reprend le ton du RTS classique tout en le réalignant avec une nouvelle génération

Homeworld 3

Notre contrôleur de ressources, une tranche de la géométrie utilitaire mais élégante de Homeworld 3, flotte près d’un champ de débris. De plus petits collecteurs de ressources pullulent autour, leurs faisceaux orange siphonnant le matériel qui alimentera nos recherches et créera des files d’attente. Ils sont gardés par des intercepteurs, pilier des combats aériens de cette série depuis près de 25 ans. Nous appuyons sur la barre d’espace, écoutons le bruit alors que la vue revient dans la superposition des capteurs et examinons la carte tactique. Des icônes ennemies sont apparues. Nous brouilleons nos intercepteurs. Les traînées de moteurs dansent contre la lueur d’une nébuleuse, alors que le bavardage de l’unité devient urgent et que la partition de Paul Ruskay passe des synthés aux percussions.

Peut-être plus que ses combats spatiaux qui définissent le genre, sa 3D complète, son interface utilisateur intuitive ou ses flottes persistantes, Homeworld est connu pour son atmosphère. Il y a quelque chose évoqué par l’esthétique dure de la science-fiction, les influences du Moyen-Orient, les cinématiques minimalistes et le professionnalisme détaché de vos conseillers, contrastant avec le rythme effréné des batailles, qui n’a été reproduit nulle part ailleurs. Même si nous savons peu de choses sur la campagne, c’est un soulagement de retrouver ici cette atmosphère si complètement retrouvée.

Jeux de guerre

(Crédit image : Blackbird Interactive)

La simple ingéniosité de la structure de Homeworld revient. Des raccourcis clavier qui rationalisent les actions par cœur telles que la récolte ; des groupes de contrôle qui facilitent la gestion d’une flotte variée grâce au jeu pierre-feuille-ciseaux consistant à faire correspondre les forces des navires alliés aux faiblesses, formations et comportements des navires ennemis ; le plafond unitaire frugal ; le flux et le reflux du zoom arrière pour donner des ordres et pour suivre un navire jusqu’à la victoire ou la disparition. Mais il y a aussi des ajouts subtils

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